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Endométriose : cette Bretonne témoigne pour une meilleure prise en charge de la maladie

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Ce samedi 26 mars, une marche contre l'endométriose est organisée à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine. Anaïs, 33 ans souffre de cette maladie gynécologique, trop souvent occultée.

"Les douleurs liées à l'endométriose, c'est comme des coups de couteau dans le ventre" témoigne, Anaïs, une rennaise de 33 ans "Les douleurs liées à l'endométriose, c'est comme des coups de couteau dans le ventre" témoigne, Anaïs, une rennaise de 33 ans
"Les douleurs liées à l'endométriose, c'est comme des coups de couteau dans le ventre" témoigne, Anaïs, une rennaise de 33 ans © Radio France - Céline Guétaz

L'endométriose toucherait une femme sur dix an France. Pourtant cette maladie est toujours insuffisamment prise en charge, alors qu'elle a des conséquences lourdes sur la fertilité et la qualité de vie des femmes, car c'est une maladie très douloureuse. Anaïs, 33 ans, costumière installée à Rennes, a été diagnostiquée à l'âge de 27 ans, "après m'être renseignée sur internet et avoir réalisé une radio qui a confirmé ce diagnostic". L'endométriose, Anaïs en souffre depuis plusieurs années " j'ai été très régulièrement absente au cours de ma scolarité et au début de ma vie professionnelle"

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Des douleurs comme si on recevait des coups de couteau dans le vente

L'endométriose est une maladie liée au cycle menstruel et elle provoque de très fortes douleurs "on ne peut presque pas marcher. C'est comme si on recevait des coups de couteau dans le ventre. On a des sueurs chaudes, froides, des douleurs dans la poitrine. C'est comme si tout le corps était verrouillé" raconte la jeune femme. Lorsqu'elle était adolescente, Anaïs s'est vu prescrire des anti-douleurs, des anti-inflammatoires "j'ai fait des séjours aux urgences régulièrement".

Une maladie qui ne se guérit pas 

Pendant plusieurs années, Anaïs souffre de ne pas être mieux informée et accompagnée "dans le milieu médical, on m'a dit plusieurs fois, c'est normal, c'est commun, ne vous inquiétez pas". Trop de femmes, comme Anaïs s'entendent dire que "les règles douloureuses, c'est normal" . Pour la trentenaire, c'est lié au manque de connaissances et d'information des médecins.  Aujourd'hui, pour gérer sa maladie, outre des traitements hormonaux, Anaïs fait appel à des soins de support comme l'ostéopathie ou la kiné "les endogirls, on est un peu comme des guerrières dans le parcours de soin. Il faut se débrouiller seule, pour trouver ce qui vous convient pour gérer les douleurs"

En témoignant, la trentenaire, bénévole pour EndoFrance espère une meilleur écoute et une prise en charge réelle des femmes qui souffrent d'endométriose. C'est l'objectif aussi de la marche organisée ce samedi à Saint Malo. Pour y participer, rendez-vous à 14 h 45 au Jardin des Douves – Esplanade Saint-Vincent. 

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