Coronavirus : l'ordre des avocats de Caen met en place un service d'aide gratuit
L'ordre des avocats de Caen a mis en place un service d'aide gratuit à destination des particuliers et des entreprises sur les questions liées au Coronavirus. Il est destiné à ceux qui n'ont pas d'avocats. Le Barreau de Caen ne désigne plus en revanche de conseils lors des Gardes à Vue.
Le barreau de Caen a mis en place un service d'aide gratuit (0231863711) avec des avocats volontaires à destination des particuliers et des entreprises.
"C'est un service adressé à nos concitoyens qui n'auraient pas d'avocats, détaille Gaël Balavoine, avocat et bâtonnier de l'ordre de Caen. On se dit qu'en cette période compliquée de confinement, d'angoisse et d'anxiété pour tous, certaines personnes ont des questions juridiques simples. On essaiera d'y apporter des réponses.
C'est un service adressé à nos concitoyens qui n'auraient pas d'avocats
Cela concerne aussi bien un salarié qu'un chef d'entreprise ou un simple particulier qui aurait par exemple des difficultés pour l'exercice de ses droits parentaux. Mais il faut que ces questions soient vraiment liées la crise du Covid-19 et à la situation de confinement actuelle."
"L'activité judiciaire est quasiment arrêtée sauf pour les contentieux liés à la liberté et liés aux urgences. Et parmi ces urgences, il y a ces violences. nous avons mis en place au sein du barreau de Caen une formation pour que les confrères puissent intervenir rapidement sur ces contentieux."
Face à la Pandémie du Coronavirus, le barreau de Caen ne désigne plus de conseils lors des Gardes à vue en raison des incertitudes liées aux conditions sanitaires.
Nous déplorons comme tous les professionnels qui interviennent dans cette période de confinement généralisé le manque de moyen, le manque de masques et de gels.
"Actuellement nous intervenons sur de multiples sites, que ce soient les commissariats ou les gendarmeries mais aussi l'Etablissement public de santé mentale pour les soins contraints et les hospitalisations d'office.
Nous déplorons comme tous les professionnels qui interviennent dans cette période de confinement généralisé le manque de moyen, le manque de masques et de gels.
Et nous n'avons pas toujours des locaux adaptés pour garantir la sécurité des avocats. J'ai pris la décision de ne pas envoyer de confrères à partir du moment où je n'avais pas la certitude que leur intervention se faisait dans un cadre sécurisé au regard des règles sanitaires qui nous sont imposées."