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Santé mentale : soigner la sinistrose par la parole en Charente

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Les sujets sont nombreux pour ne pas avoir le moral en ce moment. Face à cette sinistrose, des initiatives se multiplient en Charente : des personnes ressources Sentinelle, un numéro d'appel d'urgence, ou un lieu de consultations spontanées. La parole est le meilleur remède au mal-être.

Le baromètre des humeurs : de la gaité à la tristesse Le baromètre des humeurs : de la gaité à la tristesse
Le baromètre des humeurs : de la gaité à la tristesse © Maxppp - Richard VILLALON

Depuis la crise sanitaire qui nous a confinés chez nous à plusieurs reprises, les crises économiques, sociales et même géopolitiques se multiplient : conflit sur la réforme des retraites, guerre en Ukraine aux portes de l'Europe, pouvoir d'achat, prix de l'essence, éco-anxiété sur l'avenir de la planète.... les sujets sont nombreux pour ne pas avoir le moral, en ce moment. "La population est vraiment confrontée à un tas de problématiques cumulées. Face à ce monde actuel, on ne réagit pas tous de la même façon" explique Amélie Kenner, psychologue clinicienne. "C'est important de pouvoir se diriger vers des services de soins, consulter, faire appel à des professionnels".

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Amélie Kenner et Bénédicte Serra, du centre hospitaliers spécialisé Camille-Clauel
Amélie Kenner et Bénédicte Serra, du centre hospitaliers spécialisé Camille-Clauel © Radio France - Pierre MARSAT

Dans ce contexte de sinistrose, des initiatives se multiplient : des personnes ressources dans tout le département de la Charente pour assurer une veille auprès des plus fragiles, ou des consultations sans rendez-vous au "Lieu-dit", en plein centre ville d'Angoulême.

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Christine Robinier et Benoît Piveteau, infirmiers au "Lieu-Dit"
Christine Robinier et Benoît Piveteau, infirmiers au "Lieu-Dit" © Radio France - Pierre MARSAT
Le Lieu-Dit, dans le quartier Victor Hugo à Angoulême
Le Lieu-Dit, dans le quartier Victor Hugo à Angoulême © Radio France - Pierre MARSAT

Parmi les principales victimes de cette "sinistrose" ambiante, les plus jeunes. Françoise Lelogeais est infirmière scolaire au collège de Jarnac. Lors de la venue du pésident de la République à Jarnac le 28 février, elle l'avait alerté sur le "désastre psychique" des adolescents, avec des dépressions, des tentatives de suicide, des replis sur soi.
Un désastre dû à de multiples raisons.

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L'infirmerie du collège de Jarnac
L'infirmerie du collège de Jarnac © Radio France - Pierre MARSAT

Un numéro d'appel d'urgence existe, c'est le 3114. Il y a aussi des lieux de consultation et un réseau de Sentinelles un peu partout en Charente.

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