Indre-et-Loire : le quotidien de la brigade sanitaire, chargée de contacter les personnes positives à la Covid
Chaque jour, des agents de la CPAM d'Indre-et-Loire contactent les personnes testées positives à la Covid. Objectif ; casser les chaînes de transmission du virus, en repérant notamment les cas contacts.
"Oui bonjour, c'est la caisse primaire d'assurance maladie", Chaque jour, les agents de la CPAM d'Indre-et-Loire contactent les personnes testées positives à la Covid-19. Cette brigade sanitaire a pour mission de rappeler les mesures d'isolement et de recenser les cas contacts, pour casser les chaînes de transmission du virus.
Toutes les personnes positives contactées dans les 24 heures
La plateforme d'appels fonctionne sept jours sur sept, "on a 24h pour contacter les patients zéro, enregistrés dans notre fichier via les laboratoires, les médecins traitants ou les pharmaciens", explique Sonia Blondeau, manager adjointe de la brigade. Ce matin-là, sur l'ensemble de la région Centre-Val de Loire, les agents doivent contacter 193 personnes testées positives dans les dernières 24 heures, "il doit n'en rester aucun à appeler à la fin de la journée".
Pour chaque appel, une trame de questions doit être respectée ; "on vérifie l'identité du patient, on lui demande s'il a voyagé dans une autre région ou un autre pays, s'il a besoin d'un arrêt de travail. On lui redonne la période d'isolement et toutes les recommandations nécessaires. Et on note la liste de toutes les personnes avec qui il a été en contact 48 heures avant le début des symptômes, avec nom, prénom et numéro de téléphone pour pouvoir les contacter", détaille Aurélie, téléconseillère.
3.500 appels par semaine en Indre-et-Loire
Les cas contacts sont ensuite appelés, pour leur recommander de s'isoler sept jours et de faire un test PCR. Au total, les 70 agents de la CPAM d'Indre-et-Loire traitent en moyenne près de 3.500 appels par semaine, que ce soit des patients zéro ou des cas contacts. Avec très peu d'appels manqués. "A partir du moment où les personnes savent qu'elles sont positives ou cas contacts, elles s'attendent à recevoir notre appel", indique Sonia Blondeau.
Les cas de variants sont également particulièrement suivis. "Automatiquement, il y a un deuxième appel. Les variants brésilien, sud-africain et anglais sont très contagieux, donc on doit renforcer les préconisations et veiller à ce que l'isolement soit respecté", souligne la manager adjointe.