Indre-et-Loire : le service de médecine de l'hôpital de Château-Renault fermé après un cluster
Depuis jeudi, le service de médecine C de l'hôpital de Château-Renault est fermé suite à des cas de Covid. On compte une quinzaine de patients positifs et une vingtaine de cas chez les agents.
Le service de médecine C (service de médecine interne et polyvalente) de l'hôpital de Château-Renault, comprenant 25 lits, a été fermé jeudi 26 novembre en raison de plusieurs cas de Covd. Une quinzaine de patients ont été testés positifs et transférés sur l'hôpital d'Amboise. Ces patients ont été transférés dans le service de médecine B de l'hôpital d'Amboise qui compte 28 lits et qui est entièrement dédié aux patients Covid. Les autres patients négatifs du service de l'hôpital de Château-Renault ont été transférés dans d'autres services ou dans d'autres hôpitaux ou sont rentrés chez eux. Par ailleurs, une vingtaine d'agents, testés eux aussi positifs, ont été invités à rester chez eux pendant une semaine. "Ce n'est pas la première fois que l'on enregistre des cas" explique le directeur de l'hôpital intercommunal d'Amboise-Château-Renault, Frédéric Mazurier. "Mais pas de cette ampleur, c'est une première".
Les tests rapides ont permis de gagner 48h et de fermer le service
Le service de médecine C est fermé et n'ouvrira pas avant le milieu de la semaine prochaine, précise la direction. Elle précise que "la progression de l'épidémie a pu être rapidement limitée grâce à l'utilisation de tests rapide antigénique". "Même si on pratique ensuite des tests PCR, les tests rapides ont permis de gagner 2 jours et de limiter la progression de la maladie", ajoute Frédric Mazurier. La fermeture du service de médecine C, et le confinement d'une vingtaine d'agents, compliquent la gestion de l'hôpital d'Amboise-Château-Renault. Les nouveaux patients éventuels seront sans doute pris en charge (en attendant la réouverture progressive) à Loches, au CHRU de Tours, voire dans les cliniques. "L'essentiel, c'est qu'on évite le cluster en fermant le service", explique Frédéric Mazurier.
L'origine de la contamination n'est pas identifiée
A ce stade, l'origine de la contamination n'est pas identifiée. Il peut s'agir d'un patient qui ne présentait pas forcément les symptômes et qui est entrée directement via un parcours de médecine de ville. La deuxième source possible est celle d'un visiteur qui, par la promiscuité de la chambre, aurait transmis le virus. Enfin, il peut aussi s'agir du personnel. "C'est peut être survenu lors d'une pause entre collègues. Il est impératif de respecter les gestes barrières pendant les temps de pause, avec de petits groupes", rappelle la direction. Elle précise aussi que le port du masque est impératif pour le personnel dès le parking et jusqu'aux vestiaires.