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INFOGRAPHIE - Coronavirus : 64 décès supplémentaires et plus de 12.800 nouveaux cas en une journée en France
Selon les chiffres de Santé Publique France publiés ce mercredi soir, 12.845 nouveaux cas de coronavirus ont été détectés en France en 24 heures. Les autorités dénombrent également 64 décès supplémentaires.

La France a enregistré 12.845 nouveaux cas de contamination par le coronavirus en 24 heures, et 64 nouveaux décès, indique Santé Publique France (SPF) ce mercredi soir. 1.235 cas de contamination groupés, ou "clusters", sont en cours d'investigation (+ 64 en 24 heures), dont 235 en Ehpad.
Le taux de positivité des tests est stable, à 7,6% au niveau national. Il est plus élevé en Ile-de-France et atteint désormais 10,6%. L'épidémie a fait au total au moins 31.956 morts.
Plus de 1.200 malades en réanimation
Plus de 1.200 malades du Covid-19 sont désormais en réanimation dans l'Hexagone, 135 nouvelles admissions ont été enregistrées sur les dernières 24 heures. Ce sont désormais 1.232 personnes qui ont été placées en réanimation au total (contre 1.198 mardi).
Un chiffre très en-dessous des niveaux atteints lors du pic de l'épidémie, avec 7.000 malades en réanimation début avril, mais qui progresse rapidement (on comptait 500 cas graves en réanimation début septembre).
Un tiers des foyers de contamination en milieu scolaire et universitaire
Selon Santé publique France, un tiers (32%) des foyers de contamination en cours d'investigation au 21 septembre avaient été détectés en milieu scolaire et universitaire. "Ce qui a plutôt déclenché ces clusters, ce sont les soirées étudiantes à l'extérieur des universités" a réagi ce mercredi sur franceinfo Guillaume Gellé, président de l'université de Reims. "Les choses ont été clarifiées avec le port du masque obligatoire dans l'enceinte des universités, à l'intérieur comme à l'extérieur ; et si ces consignes sont scrupuleusement respectées, il ne peut y avoir de cas contacts dans nos établissements" a-t-il affirmé.
"Les étudiants et les personnels prennent ces règles très au sérieux", a ajouté Guillaume Gellé reconnaissant toutefois que certains "rappels à l'ordre" étaient nécessaires pour faire respecter le port du masque.