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"Je n'ai rien trouvé avant mars": à Bordeaux, difficile d'obtenir la troisième dose pour les 18-30 ans

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Pour ne pas voir leur pass sanitaire désactivé au 15 janvier prochain les 18-30 ans doivent impérativement obtenir leur troisième dose, avec le vaccin Pfizer. Mais les livraisons de doses de Pfizer chez les pharmacies ou les médecins de ville ne sont pas suffisantes.

Vaccination contre le Covid-19 (image d'illustration) Vaccination contre le Covid-19 (image d'illustration)
Vaccination contre le Covid-19 (image d'illustration) © Radio France - Nathalie Col

Pour les 18-64 ayant fait leur dernière dose de vaccin avant le 17 juin, l'heure tourne. À partir du 15 janvier prochain, leur pass sanitaire sera désactivé s'ils n'ont pas un schéma vaccinal complet, c'est-à-dire les trois doses de vaccin contre le covid.

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Pourtant pour les 18-30 ans, obtenir leur dose de rappel relève souvent du parcours du combattant. "J'ai cherché mais je n'ai toujours pas trouvé de créneau de vaccination avant le mois de mars" dit Lucas, 21 ans, ou Jules en train d'attendre le résultat de son test PCR devant une pharmacie à Bordeaux : "Je ne trouve rien d'autre que des créneaux de vaccination au Moderna". Le problème c'est qu'il ne peut pas se faire vacciner avec ce vaccin car il a moins de 30 ans. Pour lui et pour tous les 18-30 ans,  c'est Pfizer ou rien.

Et c'est là que ça coince. Si le vaccin Moderna ne peut être injecté qu'aux personnes de plus de 30 ans, le vaccin Pfizer est disponible pour tous. Au bout du compte, ce sont les 18-30 ans qui trinquent puisqu'il n'y a plus assez de doses de Pfizer chez la plupart des pharmacies ou des médecins de ville pour leur tranche d'âge.

Livraison une fois par semaine

Alors, pour tenter de répondre aux attentes de tous les patients, certaines pharmacies ont opté pour réserver de facto les doses de Pfizer pour les moins de 30 ans. D'autres doivent décommander leur rendez-vous en attendant d'avoir des doses.

"Nous n'avons tout simplement pas assez de doses disponibles" explique Thierry Guillaume, Président de la chambre syndicale des pharmaciens de la Gironde. Il explique qu'un pharmacien ou un médecin de ville n'est doté par l'Agence régionale de santé que de deux flacons de Pfizer par semaine "ce qui est trop peu pour vacciner tout le monde". Avec deux flacons ces professionnels de santé ne peuvent vacciner qu'une douzaine de personnes. Un rendement trop faible au vu du succès de la troisième dose auprès des 18-30 ans. 

Pour pallier le manque de doses de Pfizer, Thierry Guillaume appelle l'Agence Régionale de Santé à faire mieux, pour approvisionner les pharmacies et les médecins généralistes plus vite et éviter que les 18-30 sans troisième dose, voient leur pass sanitaire désactivé au 15 janvier prochain. 

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