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Haute-Vienne : le couvre-feu "va avoir un impact positif sur l'épidémie", assure un syndicat de médecins

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La mise en place du couvre-feu en Haute-Vienne pour lutter contre la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 va "avoir un impact positif", a assuré sur France Bleu Limousin Jean-Christophe Nogrette, président du syndicat de médecins MG France en Haute-Vienne.

Le couvre-feu commence vendredi 23 octobre à minuit en Haute-Vienne. Le couvre-feu commence vendredi 23 octobre à minuit en Haute-Vienne.
Le couvre-feu commence vendredi 23 octobre à minuit en Haute-Vienne. © Maxppp - Rémy PERRIN

"Dès qu'on limite les interactions sociales, c'est évident que ça va avoir un impact positif sur l'épidémie", assure le médecin Jean-Christophe Nogrette, invité vendredi 23 octobre de France Bleu Limousin, à propos de la mise en place du couvre-feu en Haute-Vienne. Le département fait partie des 38 nouveaux territoires dans lequel le couvre-feu va s'appliquer à partir de ce vendredi 23 octobre à minuit. 

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Une situation épidémique qui se dégrade

La Haute-Vienne est désormais le territoire le plus touché par l'épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine, avec un taux d'incidence de près de 200 cas pour 100.000 habitants. "Le brassage des populations pendant les vacances d'été, la reprise de fonctionnement des écoles et des universités explique très largement cette situation", indique Jean-Christophe Nogrette. Le président du syndicat de médecins MG France en Haute-Vienne appelle à "ne pas jeter la pierre aux jeunes". "Les jeunes sont ceux qui se rassemblent le plus, c'est humain, et puis ça a été encouragé par le gouvernement avec la rentrée scolaire"

Jean-Christophe Nogrette regrette par ailleurs que le masque n'ait pas été rendu obligatoire pour les petits enfants dans les écoles, "comme s'ils étaient écarté du risque d'être contaminés et contagieux".  

Une fermeture des bars "mécanique"

La fermeture complète des bars est une mesure logique selon Jean-Christophe Nogrette, "pour des raisons de promiscuité". "On voit bien qu'il y a plus de proximité entre les gens non-masqués dans les bistrots que dans les restaurants, c'est mécanique", justifie le médecin.  

Les "paradoxes" du gouvernement

Pour Jean-Christophe Nogrette, le gouvernement est "en train de surfer entre la vague épidémique et la catastrophe économique qu'elle entraîne donc on est sous injonction contradictoire en permanence." 

Le médecin en appelle à la responsabilité de chacun en ce qui concerne le port du masque, qui n'est pas obligatoire dans les rues de Limoge. "Si on a un peu de bon sens, le problème n'est pas dans l'obligation, il est dans la responsabilité individuelle. Il n'est pas obligatoire de boire de l'eau mais si vous ne buvez pas d'eau vous crevez. C'est pareil pour le masque, il n'est peut-être pas obligatoire mais ce n'est pas pour ça qu'il est inutile." 

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