L'activité de chirurgie cardiaque maintenue aux Franciscaines à Nîmes
Joli cadeau sous le sapin de la clinique des Franciscaines à Nîmes : l'ARS (Agence régionale de santé) a confirmé lundi le maintien de l'activité chirurgie cardiaque. Tout les élus s'étaient mobilisés pour le maintien du seul service de ce type dans le Gard.

Premier a dégainer, le maire de Nîmes qui confirme dans un communiqué ce que tous attendaient : le renouvellement de l'activité de soin du service de chirurgie cardiaque de la clinique des Franciscaines. Un renouvellement accordé lundi par l'ARS Occitanie. L'Agence régionale de santé avait donné un avis favorable mais attendait, pour cette fin d'année, l'accord des régions PACA et Corse
La Ville se félicite de cette décision
C'est ce qu'écrit dans le communiqué le maire LR de Nîmes, Jean-Paul Fournier : "Cette reconduction était indispensable, non seulement pour l’activité médicale et la reconnaissance de la qualité de soins apportés aux patients, mais aussi pour la survie économique de la clinique avec le maintien des emplois, des équipes médicales, administratives et techniques." Le maire de Nîmes, aux cotés de nombreux élus du bassin de santé, s'était mobilisé pour conserver cette activité. Le maire de Nîmes précise que "cette autorisation permettra aux 500 patients gardois atteints de pathologies cardiaques majeures d’être soignés à Nîmes, dans le seul service de chirurgie du Gard".
Le "oui, mais" de l'Agence Régionale de santé Occitanie
"Oui", à la poursuite de l'activité du service de chirurgie cardiaque de la clinique des Franciscaines, "mais", car il y a un mais. L'autorisation ne court que pour les deux prochaines années au minimum. En effet, une réforme des autorisations de chirurgie est annoncée pour 2020, traduisez, l'agence régionale de santé reverra la copie. Jusqu'à cette échéance, comme les franciscaines à Nîmes, 3 autres établissements - notamment à Montpellier - dans le grand Sud pratiquent cette activité. Le futur plan inter-régional de santé n'en prévoirait que 3. Rien ne dit que ce chiffre de 3 ne soit pas maintenu. A chacun des établissements candidats à cette nouvelle autorisation de démontrer la pertinence de son offre de soins cardiaques.