L'hôpital de Périgueux organise une journée pour apprendre à reconnaître les symptômes de l'AVC
Pour la journée mondiale de prévention de l'accident vasculaire cérébral ce jeudi, le service de neurologie de l'hôpital de Périgueux organise une journée d'information gratuite pour apprendre à repérer les signes d'alerte, et les traitements proposés.

Ce jeudi 28 novembre est la journée mondiale de prévention de l'accident vasculaire cérébral. En Nouvelle-Aquitaine 17.902 personnes ont ont été victimes d'un AVC en 2016 (dernier chiffres disponibles) dont 1430 en Dordogne, et 1716 n'y ont pas survécu (dont 159 en Dordogne). L'AVC est d'ailleurs la troisième cause de mortalité après les cancers et les infarctus, et sur 24 personnes touchées chaque jour en Nouvelle-Aquitaine, 8 (soit un tiers) garderont des séquelles invalidantes.
Des symptômes mal connus
Le service de neurologie de l'hôpital de Périgueux organise une journée gratuite d'information ce jeudi dans le hall principal, pour apprendre à repérer les symptômes, découvrir la prise en charge du Samu-15, et les traitements. Les premiers signes d'un AVC sont une paralysie d'un côté du corps (un membre par exemple), une difficulté soudaine pour parler, ou la perte de la vue d'un œil. Mais le Dr Antoine Arnaud, neurologue à l'hôpital de Périgueux, constate que ces signes sont moins connus que ceux de l'infarctus "la population en général sait maintenant qu'une douleur dans la poitrine est peut-être le signe d'un infarctus, mais pour l'AVC on a beaucoup de retard et beaucoup de personnes pensent, quand ils ont par exemple une paralysie un soir, que ça va passer, mais non ! parce que plus on attend moins on a de chances de faire un traitement en urgence dans le bonnes conditions. Il faut appeler le 15, et pas le médecin traitant."
POur le Dr Antoine Arnaud, il faut repérer les signes de l'AVC, et ne pas appeler son médecin traitant mais directement le 15 15
Dans le hall de l'hôpital de Périgueux, vous découvrirez aussi le Samu-15, , l'unité neuro-vasculaire de l'hôpital, le centre de rééducation et les traitements de l'AVC, soit par thrombolyse (une injection qui va dissoudre le caillot de sang dans l'artère cérébrale) ou par thrombectomie (c'est à dire l'aspiration du caillot, après transfert au CHU de Bordeaux).