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Coronavirus : le travail de l’hôpital Émile-Roux, au Puy-en-Velay, à nouveau cité en exemple par Olivier Véran
Pour la deuxième semaine consécutive, Olivier Véran a pris comme exemple le travail de l'hôpital du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, dans son point hebdomadaire dédié à la lutte contre l'épidémie de coronavirus.

Lors de son point presse hebdomadaire du 5 novembre , Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé, a souligné le travail de déprogrammation effectué par l'hôpital du Puy-en-Velay en Haute-Loire. Il avait déjà salué l'effort de modernisation et d’augmentation des capacités de traitement l’hôpital la semaine d'avant.
Des efforts de déprogrammation à la mesure de l'urgence
Dans son point du 5 novembre, le ministre de la Santé a tenu à souligner l'effort de déprogrammation effectué par l'hôpital du Puy-en-Velay et l'a cité en exemple : "64 lits chirurgicaux ont été transformés en lits Covid, armés par des infirmiers du site hospitalier. Ces infirmiers ont été renforcés par des collègues de la clinique privée de la ville."
Ce travail intervient alors que la région Auvergne-Rhône-Alpes est actuellement "la plus touchée par le deuxième vague" de coronavirus selon le ministre. Les taux d'incidence les plus élevés sont toujours enregistrés dans la Loire et le Rhône, suivis par la Haute-Loire, l'Ain et l'Isère.
Des remerciements appréciés par le personnel de l'hôpital Emile-Roux
A l'hôpital du Puy-en-Velay, l’opération d’extension des moyens dédiés à la maladie touche presque à sa fin comme nous l’explique Jean-Marie Bolliet, le directeur de l’hôpital : "On a un plan de charge qui touche à sa fin en matière de déploiement puisque d’ici quelques jours, on aura équipé 134 lits dédiés au Covid-19 et on aura déprogrammé 70 % de nos lits de chirurgie et reconverti 30 % de nos lits de médecine en médecine Covid-19. Dans le même temps, on aura doublé notre capacité de réanimation en passant de 12 à 24 lits."
Aux yeux du directeur, "c’est un bel effort collectif puisque les soignants sont tous sur le pied de guerre. Nous avons constitué des binômes entre médecins et chirurgiens pour surveiller les patients Covid-19. Nous avons des chirurgiens qui jouent pleinement le jeu en se formant à la médecine Covid et c’est donc l’effort de tout l’hôpital pour résister à cette vague que l’on sent maintenant véritablement dans nos murs et qui devrait atteindre son paroxysme d’ici 15 jours."
Tout le personnel de l’hôpital Émile-Roux a particulièrement apprécié les encouragements du ministre comme le confirme Jean-Marie Bolliet, le directeur de l’hôpital. "Oui pour les soignants ça leur a fait chaud au cœur de voir que le ministre les a cités. C’est une véritable chaîne qui va des urgences à malheureusement la morgue. Vous avez tout à l’hôpital qui réagit comme un seul homme et c’est un vrai plaisir pour les équipes de l’hôpital et de la direction de voir à quel point les les forces en présence ne comptent pas leurs heures et ne comptent pas leurs efforts."
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