L'obligation de porter le masque dans l'agglomération dijonnaise retoquée par le tribunal administratif
Face à l'accélération du virus de Covid-19, le port du masque est devenu obligatoire dans les espaces publics de Dijon et des principales communes urbaines de la Métropole depuis le 5 septembre. Mais le tribunal administratif demande au préfet de revoir son arrêté.
L'arrêté préfectoral est entré en vigueur le samedi 5 septembre dernier et pour un mois. Il exclut la période nocturne de minuit à 8 heures du matin. Il concerne les espaces publics de Dijon, mais aussi de Talant, Quetigny, Chenôve, Fontaine-les-Dijon, Longvic, Saint-Apollinaire et Ahuy pour la ZAC des Grandes Varennes.
Le tribunal administratif de Dijon comme dans d'autres villes de France a été saisi par une requête estimant que l'arrêté est trop général. La juridiction administrative lui donne en partie raison dans son ordonnance dont ont pris connaissance nos confrères du Bien Public.
Elle demande au préfet « de prendre un nouvel arrêté ou de modifier son arrêté du 3 septembre 2020, dans un délai de quarante-huit heures à compter de la notification » de l’ordonnance, « pour limiter, dans les communes concernées, l’obligation de port du masque qu’il prévoit à des périmètres permettant d’englober de façon cohérente les lieux caractérisés par une forte densité de personnes ou une difficulté à assurer le respect de la distance physique », précise le journal. En attendant, l'arrêté préfectoral reste en vigueur.