L'Université de Corse va traquer les variants du COVID-19
Grâce à son laboratoire Bioscope, l'Université de Corse va désormais analyser les tests positifs réalisés dans l'île. Le but, rechercher la présence de variants du virus, au sein de la population insulaire, avec une attention particulière portée au variant britannique qui inquiète les autorités.
Le laboratoire Bioscope de l'Université de Corse à la recherche du variant britannique. L'institution universitaire, engagée depuis le début dans la lutte contre le COVID-19, va analyser les échantillons positifs des laboratoires insulaires pour détecter le variant britannique. Cette forme nouvelle du virus préoccupe les autorités en raison de sa plus grande contagiosité. Un procédé scientifique désormais bien connu des experts va permettre de détecter ou non sa présence "Nous ciblons des morceaux du matériel génétique" résume Vincent Castola, doyen de la fac de sciences et directeur du programme anti COVID-19 de l'Université de Corse. "Sur les trois parties génétiques que nous isolons, il y en a une qui est déficiente pour le mutant. Donc, si nous parvenons à isoler les deux premières, et pas la troisième, à ce moment nous pouvons identifier la présence du variant."
En cas de détection d'une anomalie, l'échantillon sera envoyé CNR (Centre National de Références), qui procédera ensuite au séquençage de ce dernier, permettant de confirmer ou non la présence du variant anglais.