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Coronavirus : la Bourgogne-Franche-Comté est la région de France qui vaccine le plus

La Bourgogne-Franche-Comté est la région de France qui vaccine le plus contre le coronavirus, avec 2,27% des habitants vaccinés, contre une moyenne nationale de 1,63%. Mais il faut dire que nous sommes aussi la deuxième région la plus affectée par le Covid-19, derrière Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La Bourgogne-Franche-Comté est la région de France la plus vaccinée. La Bourgogne-Franche-Comté est la région de France la plus vaccinée.
La Bourgogne-Franche-Comté est la région de France la plus vaccinée. © Radio France - Noémie Guillotin

La vaccination contre le coronavirus se poursuit en Bourgogne-Franche-Comté. A ce jour,  2,27% des habitants de la région ont été vaccinés, contre 1,63% en moyenne pour l'ensemble de la France. Deuxième région la plus affectée par le Covid-19 derrière Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Bourgogne-Franche-Comté a bénéficié d'allocations un peu plus généreuses du fait d'un taux d'incidence plus élevé, indique à l'Agence France Presse Pierre Pribile, le directeur de l'ARS, (Agence Régionale de Santé). 

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"Nous avons reçu un peu plus de 100.000 doses", explique Pierre Pribile, "nous attendons cette semaine un peu plus de 16.000 doses Pfizer,  c'est environ 20 à 25% de moins que ce qu'on avait anticipé. Mais notre région compte du Moderna également, environ 14.000 doses par quinzaine".

La menace du variant britannique

Selon Pierre Pribile, le taux d'incidence (nombre de tests positifs pour 100.000 habitants), actuellement de 247 en Bourgogne-Franche-Comté a connu une légère baisse, mais depuis trois jours ce chiffre remonte à nouveau. Pour le directeur régional de l'ARS, "L'élément le plus susceptible de générer une reprise est la diffusion du nouveau variant dit britannique, comme il est plus contagieux, naturellement, il va s'imposer. L'arrivée de ce variant nous menace d'une troisième vague qui démarrerait alors même qu'on n'est jamais descendu de la deuxième". 

Le couvre feu avancé à 18h dès le 2 janvier dans la région a porté ses fruits, estime Pierre Pribile, en tout cas si l'on regarde dans le rétroviseur. "On a interrompu une hausse lente mais régulière de l'incidence, mais c'est sans compter sur la diffusion des variants. Ils ne sont forcément aujourd'hui pas au maximum de ce qu'ils vont être lorsqu'ils circuleront majoritairement. On peut redouter qu'à ce moment-là, l'effet du couvre-feu devienne insuffisant".

Vers un troisième confinement ?

Concernant l'hypothèse d'un troisième confinement, le directeur de l'ARS estime que la difficulté "est de savoir quand est le bon moment". Selon Pierre Pribile_, "confiner trop tôt en épuisant la population avec des mesures très très contraignantes peut aussi se retourner contre l'impact sanitaire de cette mesure_". Mais il ne faudrait pas non plus confiner trop tard, ce serait "s'exposer à une augmentation très forte que nos hôpitaux ne peuvent absolument pas absorber aujourd'hui. La fenêtre entre le trop tôt et le trop tard est particulièrement étroite".

Les vaccinations par région.
Les vaccinations par région. © Visactu
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