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La Bourgogne-Franche-Comté se mobilise pour éviter les chutes des seniors
L'Agence Régionale de Santé et le Pôle de gérontologie et d'innovation de Bourgogne-Franche-Comté ont présenté ce jeudi 12 janvier leur plan antichute. Ce plan, national, est destiné aux plus de 65 ans et vise à lutter contre ces accidents.

Plus de 8 000 personnes de plus de 65 ans chutent gravement chaque année en Bourgogne-Franche-Comté, 600 d'entre elles en meurent. Comment réduire ces chiffres ? Peut-être grâce au plan antichute lancé par le gouvernement il y a presque un an, et qui vient d'être présenté dans la région BFC. L'objectif de ce plan est de réduire de 20 % les chutes d'ici 2024, année de fin de ce dispositif. Cela passe par davantage de prévention et de sensibilisation notamment. Mais aussi par des conseils personnalisés en fonction de la situation individuelle des seniors.
De bonnes habitudes à adopter
Pour éviter ces accidents parfois dramatiques, il y a donc une vraie nécessité à agir. Mohamed Si Abdallah, le directeur adjoint de l'Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté, veut mettre l'accent sur la sensibilisation. Selon lui, il faut notamment faire attention à l'agencement de son logement. "Quand on se déplace à domicile et qu'on arrive dans les habitations des personnes, on se rend compte qu'il y a par exemple un tapis qui ne devrait pas être là, qui peut être accidentogène, explique le directeur adjoint. Il peut aussi y avoir une chambre beaucoup trop resserrée, qui ne donne pas d'espace, qui ne permet pas la mobilité aisée de ces personnes."
Il semble aussi important également de sensibiliser l'entourage des seniors, pour qu'eux aussi soit bien vigilant. Il y a quelques signes faciles à repérer qui doivent alerter. "Une personne qui s'isole, une personne âgée qui réduit ses activités physiques, qui, sur le plan de sa santé, présente des troubles, est une personne à risque de chute et il faut aller vers elle, souligne Mohamed Si Abdallah. Il faut donner de l'information aux acteurs qui peuvent intervenir auprès de ces personnes pour éviter l'accident."
Des mesures personnalisées
L'important, c'est également de donner des conseils adaptés à chaque situation. Christelle Monin est ergothérapeute à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Elle suit des personnes âgées depuis 25 ans. Elle insiste sur une prise en charge personnalisée. "Vous avez une madame X qui habite dans un appartement au troisième étage et qui a telle pathologie ou telle difficulté ou tel entourage humain. Et un monsieur qui habite dans un pavillon qui est relativement seul. Les conseils ne sont pas les mêmes", explique la professionnelle.
D'autant que la question est essentielle puisque les personnes âgées tendent à vouloir rester dans leur logement de plus en plus tard. C'est en tout cas, ce que remarque Christelle Monin. "Aujourd'hui, nos personnes âgées, nous disent de leur permettre de rester le plus longtemps possible chez elles en toute sécurité, parce que quelque part, vous avez des personnes qui quittent le domicile parce qu'elles ne sont plus en sécurité", raconte l'ergothérapeute.
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