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La perspective d'une vaccination contre le coronavirus divise à Châteauroux
Alors que les autorités sanitaires esquissent un plan pour une campagne de vaccination en plusieurs étapes, la défiance envers le vaccin reste très élevée

La Haute autorité de santé (HAS) veut vacciner en priorité "les plus vulnérables et ceux qui s'en occupent" - comprendre les résidents et les travailleurs des Ehpad - a résumé lundi la présidente de la HAS Dominique Le Guludec. Une première phase d'une campagne de vaccination qui devrait éventuellement aboutir à une inoculation du vaccin à tous ceux qui le souhaitent.
Mais selon plusieurs enquêtes d'opinions, les Français sont une bonne moitié à ne pas vouloir se faire vacciner. À Châteauroux, les avis recueillis par France Bleu sont partagés. À l'image de Mustafa, un Castelroussin méfiant : "Moi je voudrais bien me faire vacciner, mais je voudrais faire passer au moins dix à vingt millions de personnes avant moi." Il admet être "un peu égoïste" mais le justifie par "son appréhension" et son "manque de confiance", avant de conclure :
Je voudrais d'abord que les ministres soient vaccinés. Qu'ils montrent un peu l'exemple, pour voir si ça marche sur eux.
Le rejet de ce vaccin par les Castelroussins est souvent associé à une défiance envers l'exécutif ou à l'égard des entreprises du médicament. Muriel dénonce "une histoire d'argent", et estime que la production du vaccin est liée à l'appétit des grands groupes pharmaceutiques "il faut bien que les labos se fassent du pognon", lâche-t-elle. Catégorique, elle refuse d'être vaccinée : "J'attends que ça se passe, je n'ai pas confiance."
Quelques volontaires, pas très convaincus
Ils sont rares ceux qui, à l'instar de Camille, étudiante, font pleinement confiance au vaccin : "S'il faut faire le vaccin je le ferais. Je pars du principe que ça a été prouvé et qu'il y a eu des recherches". Agnès la rejoint sur "le principe", et pense passer le pas mais "ni en priorité ni en urgence", tout en soulignant ses "réserves" face à la rapidité de la découverte de ces vaccins : "Dans un sens c'est bien, mais on peut être un peu sceptique".
Michel, 70 ans, est lui aussi prêt à se faire inoculer un vaccin contre le Covid-19 : "Je suis une personne à risque, parce que j'ai quelques problèmes cardiaques, donc faut jouer le jeu". Mais Michel dit avoir des doutes : "Que le vaccin soit sûr, tout de suite, ce serait trop beau".
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