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La relance éco : une fabrication corse de masques chirurgicaux va voir le jour à Borgo
Les masques chirurgicaux sont devenus des produits du quotidien désormais pour faire face au coronavirus. Pour la première fois, des masques chirurgicaux vont être produits en Corse à Borgo. La production devrait débuter fin septembre.

C'est une première en Corse, des masques chirurgicaux vont être produits sur l'île à Borgo. Ils sont trois à se lancer dans cette entreprise Jao Vasconcelos, Frédéric Anziani et son épouse Stéphanie Cuccu. Tout a commencé alors que le Covid fait son apparition en France, à ce moment là Frédéric Anziani reçoit l'appel d'un ami de l'étranger : "C'est une relation, un ami qui est en Turquie qui m'a fait part de la possibilité de se procurer des machines à fabriquer des masques. On a dit pourquoi pas et on a regardé s'il y avait du potentiel en Corse. On a vu qu'il y avait quelque chose d'intéressant à faire avec les masques car il n'y avait pas de fabrication en Corse même en France il n'y en n'avait plus. D'ailleurs ils ont ramené une industrie en France pour ne pas dépendre d'autres pays et moi d'un point de vue personnel, j'aimerai aussi que la Corse puisse être indépendante de ce côté là."
5 000 masques produits par heure
La machine doit arriver d'ici deux à trois semaines à Borgo et la production pourrait donc débuter d'ici fin septembre. Les trois associés se fournissent en Turquie pour la matière première mais ils ont prévu des plans de secours pour assurer l'approvisionnement, comme l'explique Frédéric Anziani : "On veut pas être bloqué à un seul fournisseur, aussi bien l'Espagne ou le Portugal on est allés regarder chez eux. On a des contacts également en Chine. Tout est prêt pour que demain si on est bloqué d'un côté on puisse quand même fabriquer des masques." La machine pourra fabriquer jusqu'à 5 000 masques par heure, des masques destinés d'abord à la vente en Corse, c'est la priorité nous indique Jao Vasconcelos : "D'abord en Corse, 100% en Corse. Sachant qu'on a déjà des demandes de contrats avec des pays d'Amérique Latine, d'Afrique et d'Europe mais ça reste le deuxième plan. Le premier plan pour nous c'est la Corse. Si on a le stock pendant deux à trois mois pour alimenter la Corse à ce moment là on pourra parler de contrats avec d'autres pays. L'objectif c'est la Corse."
Un masque chirurgical à seulement 40 centimes
Autre objectif, c'est de rendre le masque accessible financièrement promet Frédéric Anziani_"On essaye de faire redescendre le coût, on a envie de rendre le masque accessible à tout le monde. Le prix maximum auquel on veut le vendre c'est donc à 40 centimes. C'est des budgets pour certaines familles, on parle de 140 euros par mois pour une famille qui touche le SMIC c'est compliqué. Si on arrive donc à baisser le coût on le fera."_ A terme, les trois associés comptent diversifier leur production en se lançant dans la production de gants, de blouses et de charlottes, tous estampillés fabrication corse.
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