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Hausse des cas Covid-19 : "Ne soyons pas alarmistes mais restons vigilants" (SOS Médecins 54)
Depuis le début du mois de juillet, le nombre de "cas cliniques", des patients présentant des symptômes du coronavirus sans avoir été testés, pris en charge par SOS Médecins 54 augmente d'un pour cent chaque semaine. Pour le président, Joseph Fabre, "il faut être vigilants, mais pas alarmistes".

Ce vendredi 24 juillet, la préfecture de Meurthe-et-Moselle a appelé une nouvelle fois la population à la vigilance face à la hausse du nombre de cas de Covid-19 détectés. De 31, il est passé à 54 la semaine dernière. Le taux d'incidence, en hausse, fait état de 8,1 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
+2% de "cas cliniques" en deux semaines
Une tendance à la hausse qui se confirme aussi sur les graphiques du docteur Joseph Fabre, le président de SOS Médecins 54. "Si on prend la semaine 29 : sur 1144 patients vus, il y avait 364 suspicions de Covid-19 dont 66 cas cliniques, pour lesquels il manquait la confirmation par un test PCR. On est à 6% de cas cliniques la semaine dernière, contre 3% au début du mois." Certes, les chiffres augmentent, mais Joseph Fabre relativise. "On a vu pire. Aujourd'hui, sur tous les patients qu'on a vu depuis ce matin, un seul avait une toux et pouvait évoquer un cas de Covid-19. Pendant la première période, la première vague qu'on a pris, c'était plutôt un tsunami."
Ces chiffres sont toutefois à prendre avec précaution, selon le médecin. "Tous ces patients qui sont positifs, résident-ils dans le département 54 ? Ou est-ce que ce sont des Covid-19 positifs en transition ? Si c'est la deuxième option, il faut faire attention à où ils vont. Car ces gens-là risquent de repartir et entraîner des clusters à nouveau."
Mais cela ne veut pas dire pour autant que les Meurthe-et-Mosellans doivent baisser la garde. "Il ne faut pas être alarmistes, mais restons vigilants, poursuit le président de SOS Médecins 54. "J'ai rencontré beaucoup de patients qui s'étaient fait dépister et qui me disaient "c'est bon, je suis allé me faire prélever dans le bus et je ne suis pas positif, donc je ne risque rien". Il y a ce comportement de relâchement, on ne met plus le masque. Non. Il faut continuer à le mettre, par respect pour tous les soignants qui ne veulent pas revivre la crise, et pour protéger les autres."
Continuer à protéger les autres
Du côté du centre d'appels du SAMU, le nombre d'appels Covid est également en légère augmentation. Il est passé la semaine dernière à une douzaine d'appels par jour, contre 6 la semaine précédente. Pendant le pic de l'épidémie, le SAMU avait recensé 600 appels par jour .
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