Le soulagement en Corrèze pour deux maires qui parviennent à sauver leurs centres de vaccination
Dans les communes de Lubersac et de Corrèze les maires sont soulagés. Ils ont appris la semaine dernière que les centres de vaccination mis en place dans leurs communes seraient fermés. Mais c'était sans compter sur la détermination des deux élus qui à force d'arguments ont obtenu leur maintien.
"C'était un non sens" réagit le maire de la commune de Corrèze qui comme son homologue de Lubersac a appris la semaine dernière que le centre de vaccination de sa commune devait fermer. Pour Jean François Labbat plus que de la colère c'était de l'incompréhension . "En plus ça ne coûte pas un centime à l'Etat puisqu'on s'occupe de tout... On dit souvent qu'on attend tout de l'État or là on en attend que les doses" explique le maire de Corrèze qui a mis un local municipal à disposition pour vacciner les habitants du canton avec l'aide des professionnels de santé du secteur.
Cette nouvelle a créé une psychose chez les habitants- Jean François Labbat le maire de Corrèze
Les professionnels de santé qui vaccinent à Corrèze depuis février ont été complètement désabusés explique encore Jean François Labbat qui a reçu aussi beaucoup de messages de ses habitants. Cette menace de fermeture a suscité beaucoup d'interrogations, "Il y avait ceux qui avaient eu la première dose et qui ne savaient pas s'ils auraient la deuxième , il y avait ceux qui avaient pris rendez-vous, tout cela a créé une certaine psychose chez les habitants" ajoute le maire de Corrèze.
C'est finalement la raison qui a triomphé- Philippe Gonzalez, le maire de Lubersac
Jean François Labbat a donc écrit, arguments à l'appui, à l'ARS et à la préfecture de la Corrèze tout comme le maire de Lubersac qui a appris lui aussi que le centre de vaccination de sa commune devait fermer. Les deux élus sont aujourd'hui soulagés. "C'est finalement la raison qui a triomphé" explique le maire de Lubersac. "Il suffisait de lire les commentaires sur notre page facebook pour voir que les gens n'étaient vraiment pas contents de ce qui se passait... Ces réactions ont permis de maintenir notre centre de vaccination" souligne encore Philippe Gonzalez.
Les deux élus sont d'autant plus satisfaits qu'ils ont appris qu'ils allaient obtenir des doses de vaccins en plus grand nombre à partir de la mi mai.