VIDÉO - Les cancers du sein seraient plus graves près des vergers de noyers et des cultures de maïs de l'Isère
C'est la conclusion à laquelle arrive un professeur grenoblois, Raoul Payan. Cet ancien chirurgien gynécologue met en cause les pesticides utilisés dans les noyeraies et les cultures de maïs.

Raoul Payan a travaillé pendant vingt ans auprès de femmes atteintes du cancer du sein. Ses conclusions il les tire non pas d’une étude scientifique, mais des centaines de cas qu’il a eu à traiter.
Après avoir observé que la maladie devenait plus agressive ces dernières années, il a classé ses patientes en fonction de leur lieu de vie. Et selon lui les cancers du sein seraient plus graves dans les zones agricoles du département, surtout près des vergers de noyers et des cultures de maïs.
Le comité interprofessionnel de la noix ne conteste pas les conclusions de Raoul Payan
« Ces chiffres, il n’est pas question que l’on les balaye d’un revers de main » assure Yves Borel, le président du comité « il est question que l’on en discute avec les riverains, les professeurs, les agriculteurs. En ce moment nous sommes en train de mettre en place des mesures alternatives pour essayer de se passer le plus possible des pesticides. Il y a une grosse prise de conscience dans le monde agricole de ces pesticides qui sont quand même néfastes, ceci étant, soyons bien clair cela ne se fera pas du jour au lendemain ».