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Les prothèses externes ou comment rester femme après un cancer du sein

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En France, après une ablation du sein seule une femme sur quatre choisit la reconstruction. Les autres portent ce qu'on appelle des prothèses externes, des prothèses en silicone glissées dans un soutien gorge adapté. Des modèles qui se sont modernisés ces dernières années.

Différentes prothèses existent, ainsi que la lingerie adaptée
Différentes prothèses existent, ainsi que la lingerie adaptée © Radio France - Mathilde Montagnon

Environ 53 000 nouvelles femmes sont touchées chaque année par le cancer du sein, le plus répandu des cancers féminins. Près d'une femme sur neuf sera concernée au cours de sa vie. Le cancer du sein entraine la mort de 11 500 personnes par an.

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En France, après une ablation du sein seule une femme sur quatre choisit la reconstruction. Par manque d'information, parce qu'elles ne veulent pas s'imposer une nouvelle opération, ou parce qu'elles ont décidé d'accepter leur nouveau corps. Alors elles portent ce qu'on appelle des prothèses externes, des prothèses en silicone installées dans un soutien-gorge adapté. Une démonstration était organisée mercredi à Saint-Étienne.

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Il existe environs 600 modèles de prothèses, de différentes qualités, différentes tailles. Certaines adhèrent directement à la peau. Mais elles ne peuvent pas être utilisées durant la première année, après l'opération. Elles coûtent 160 euros, intégralement remboursées (une fois par an) par la Sécurité Sociale.

De gros efforts ont été faits sur la lingerie adaptée

Les autres prothèses en silicone sont à glisser dans un soutien-gorge ou un maillot de bain adapté. Leurs prix varient de 100 à 170 euros environs, pris en charge à hauteur de 70 euros environs par la sécurité Sociale. Pour le reste, il faut s'adresser à sa mutuelle. Les prothèses mammaires externes sont vendues en pharmacie ou dans les magasins d'orthopédie. Le choix du modèle est important, en fonction de la morphologie de la patiente.

Les sous-vêtements adaptés ont également évolués ces dernières années. Simone, 73 ans, opérée en 1994, se souvient qu'au début, elle n'avait qu'un seul soutien-gorge qui lui allait, il était blanc, tout simple et elle a du le porter pendant deux ans.

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Aujourd'hui, il existe des modèles classiques, modernes, neutres, colorés, pour tous les goûts, toutes les femmes. C'est important, car la guérison passe aussi par un bien-être psychologique.

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