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Coronavirus : les soignants de ville devront acheter eux-mêmes leurs équipements à partir du 5 octobre

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À partir du 5 octobre, l'État ne fournira plus les masques, gants, blouses et autres équipements de protection individuels pour les soignants de ville. Médecins, infirmiers, kinés et autres se réorganisent... et ce sera compliqué, à priori.

Du matériel médical dans une armoire à pharmacie (illustration) Du matériel médical dans une armoire à pharmacie (illustration)
Du matériel médical dans une armoire à pharmacie (illustration) © Radio France - Olivier Castel

Alors que les tests positifs au nouveau coronavirus augmentent chaque jour depuis le premier juillet, cette fin des dotations aux soignants fait grincer des dents. À partir du 5 octobre, l'État ne fournira plus les masques, gants, blouses et autres équipements de protection individuels pour les soignants de ville.

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Exemple avec les infirmiers. Comme les autres soignants en ambulatoire, ils ont reçu fin juillet un e-mail de la Direction générale de l'offre de soin (Ministère de la santé) :

"Tous les professionnels de santé du secteur ambulatoire doivent s’organiser pour être en capacité de s’approvisionner de manière autonome à partir du 5 octobre. Dès aujourd’hui, il est donc fortement conseillé d’anticiper en commençant à passer des commandes auprès de vos fournisseurs habituels."

La réorganisation a démarré, mais l'inquiétude monte dans le milieu. L'approvisionnement risquerait d'être difficile, nous disent certains magasins de matériel médical. Les délais seraient assez longs. L'inquiétude de l'union régionale des infirmiers de Corse (URPS) porte surtout sur les gants actuellement. 

"Depuis trois semaines, et bien avant, on savait qu'il allait y avoir une problématique avec les gants. Même nos fournisseurs n'arrivent pas à en commander plus. Nous, lorsqu'on essaie d'en commander directement via les grandes centrales d'achats, ou dans certains pays, nous n'y avons pas accès. Il n'y a que les achats groupés qui sont possibles", selon Marie-Claude Milhau, la présidente. 

Des masques chirurgicaux et du gel hydro-alcoolique
Des masques chirurgicaux et du gel hydro-alcoolique © Radio France - Olivier Castel

Le syndicat national des infirmiers libéraux monte au créneau

De plus, le prix des gants aurait doublé selon certains infirmiers. Le 17 août dernier, le SNIL, syndicat national des infirmiers libéraux, a publié un communiqué pour demander que la plateforme approvisionnement des biologistes, prioritaires, bénéficie aussi aux soignants de ville. Il demande aussi un encadrement des prix de ces équipements.

Contactée, l'Agence Régionale de Santé de la Corse indique qu'elle va bientôt créer un groupe de commandes pour les gants, blouses et autres protections début septembre. L’ARS de Corse dit, en outre, disposer d’un mois de stock en cas de nouveau pic épidémique. A noter que ces achats ne seront pas répercutés sur le prix des soins procurés aux patients, mais sur les frais à la charge des professionnels.

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