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Mobilisation dans les EHPAD: la profession se sent malmenée dans la Marne et les Ardennes
Ce mardi, la mobilisation nationale du personnel dans les EHPAD touche plusieurs établissements de la Marne et des Ardennes. D'Ay, à Chalons-en champagne, en passant par Epernay, Reims, Nouzonville et Charleville Mézière, les soignants réclament de meilleures conditions de travail.

Dans la marne et les Ardennes, le personnel soignant qui travaille dans les EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) se dit "usé et complètement cassé" par les conditions de travail. Toujours moins de temps pour faire toujours plus de soins. Aujourd'hui, dans certains établissements, c'est seulement quelques minutes pour une douche, et pas le temps de s'arrêter auprès des résidents pour les écouter et discuter un peu lorsqu'ils en ressentent le besoin.
Dans le collimateur des EHPAD, une baisse des forfaits qui leur ferait perdre plus de 200 millions d'euros de recettes. D'ailleurs la fédération hospitalière de France (FHF) a demandé un rendez- vous à la ministre de la santé pour faire valoir son inquiètude et la place réservée à nos aînés. "Il faut les considérer comme des personnes à part entière" nous confie Sylvie, une marnaise. Son mari de 68 ans est atteint de la maladie d'Alzeihmer et il est résident d'un EHPAD à Reims depuis un peu plus d'un an. Et quand Sylvie va lui rendre visite, elle l'avoue "on se rend totalement compte du manque de moyens du personnel dans ces établissements. Ils font ce qu'ils peuvent mais je me suis déjà retrouvée à assister à la chute d'une personne âgée et je n'ai rien pu faire que de crier au secours car autour de moi, il n'y avait personne pour intervenir dans les secondes qui ont suivi".
Un malaise général auquel assiste les directeurs des structures spécialisées. Pour Françoise Desimpel, directrice de la maison de retraite la Résidence du Parc à St Germain La Ville près de Châlons "on nous demande un travail très complexe, le plus dur pour nos soignants c'est de finir leur journée en ayant le sentiment qu'ils n'ont pas fait ce qu'ils devaient faire; c'est à dire par rapport à un être humain qui pourrait être notre mère ou notre père. "
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