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Nantes : la start-up Xenothera croit dur comme fer à son traitement contre la covid 19
La start-up nantaise Xenothera pense avoir trouvé un traitement efficace contre la covid 19 : l'essai clinique piloté par le CHU de Nantes le dira. Il devrait débuter ces prochains jours, avant la fin du mois de juillet. En tout, une trentaine d'hôpitaux français vont y participer.

C'est un traitement jugé très prometteur pour guérir les malades de la Covid-19 en début d'hospitalisation : celui de la start-up nantaise Xenothera. L'essai clinique, piloté par le CHU de Nantes, devrait débuter avant la fin du mois de juillet sur des patients, d'abord, de quatre hôpitaux (CHU de Nantes, CHU d'Angers, Hôpital Saint-Antoine à Paris et CHU Lyon). Il s'agira alors du premier traitement spécifique a être administré à des patients en Europe.
Guérir avant le passage en réanimation
Dès les débuts de l'épidémie, en février, l'entreprise qui développe des anticorps a commencé les recherches pour créer un traitement anti-covid 19. "C'est vrai que l'on avait un coup d'avance, parce que peu de gens font des anticorps polyclonaux comme nous, note Odile Duvaux, présidente de Xenothera. Dans le monde, on est seulement quatre ou cinq ; et en plus, comme on avait déjà réfléchi au coronavirus, on a pu déclencher notre programme avec beaucoup de confiance__."
On a discuté avec tout un réseau de gens qui connaissent très bien la maladie [la covid 19] et ils sont tous extrêmement confiants"
- Odile Duvaux, présidente de Xenothera
L'entreprise travaille en étroite collaboration avec le CHU de Nantes depuis que le traitement est en cours d'élaboration. "L'originalité de ce produit est d'utiliser une technologie particulière pour bloquer l'entrée du virus dans les cellules", précise l'infectiologue nantais Benjamin Gaborit.
En revanche, le traitement doit être administré avant que la maladie ne se développe trop. "Traiter les formes sévères, oui, mais non celles graves, c'est à dire des patients qui ne sont pas en réanimation ; dans l'idée de bloquer l'évolution de la maladie vers les formes les plus graves", continue-t-il_._
350 patients dans plus de trente hôpitaux
L'essai clinique va se dérouler en plusieurs phases. La première doit durer environ trois mois ; le traitement va être administré à 16 malades de la covid 19 dans quatre hôpitaux. "Le but est d'évaluer la bonne dose à administrer et la sécurité d'administration du traitement", affirme l'infectiologue Benjamin Gaborit. La phase suivante doit durer sept mois : le traitement sera administré à 350 patients dans une trentaine d'hôpitaux, partout en France. L'objectif est de chercher son efficacité.
Des mois et des mois de délais qui sont justifiés, poursuit l'infectiologue : "Notre rôle est d'être extrêmement vigilant avant de pouvoir s'engager sur l'utilisation à large échelle de ce médicament". En parallèle, l'entreprise planifie déjà la production du médicament à grande échelle. L'objectif, à terme, est de couvrir les besoins de la population française d'ici 2021.
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