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Pas d'attente dans les centres de vaccination de Côte-d'Or pour la 3° dose anti-covid
C'est la consolation au cœur de cette nouvelle vague épidémique, l'organisation des centres de vaccination de la métropole dijonnaise est maintenant bien rodée. On ne manque ni de vaccins ni de soignants. De leur côté les pharmacies demandent à être livrées bien plus vite.

Ciel couvert et petite bise glaciale, ce n'est pas un temps à battre la semelle dehors. Et ça tombe bien, sur le campus de Dijon , personne ne patiente dans le froid à l'extérieur de la salle du Multiplex.
Vous l'avez entendu sur France Bleu Bourgogne, ce centre de vaccination reste ouvert jusqu'à nouvel ordre. Quarante soignants et une dizaine de pompiers se relaient pour accueillir tous ceux qui veulent se faire vacciner. En quelques jours, on est passé de 150 visiteurs par jour à plus de mille. On peut même venir sans rendez vous, pour autant pas d'attente, car c'est une chance, on trouve suffisamment de soignants volontaires pour vacciner. "Je sollicite des infirmières ou infirmiers libéraux, des médecins en activité ou à la retraite, des étudiants en médecine, des dentistes" détaille Laura Farget, une des coordinatrices de ce centre. "Chaque jour, je dois trouver 60 à 70 volontaires pour faire tourner ce centre et celui de la Toison-d'Or. Pour l'instant on y arrive, et on essaie d'avoir une bonne rotation pour éviter la fatigue. Cela va nous permettre d'ouvrir le centre de vaccination de la Toison-d'Or 7 jours sur 7 à partir du lundi 6 décembre."
"Je travaille en libéral et depuis les dernières annonces gouvernementales, j'ai décidé de venir donner un coup de main" explique Elise Vignon , une jeune infirmière dijonnaise. "Je viens deux fois par semaine" précise-t-elle.
Candidatures spontanées
Le centre reçoit par chance pas mal de candidatures, comme Stéphanie, infirmière au repos après un congé maternité qui vient spontanément se présenter et proposer ses services. "Je peux avoir 10 à 15 contacts par jour" assure Laura Farget. "Les praticiens sont indemnisés entre 12 et 50 euros de l'heure selon leurs qualifications. Et cette rémunération nous garantit un engagement constant. C'est à ce prix là que l'on peut faire reculer la maladie. Tout est transparent et détaillé sur le site de l'Assurance-maladie."
Dans cette grande salle, on a installé 9 "box" , 9 petits espaces séparés par des toiles de tente pour pratiquer les injections. Une fois franchi la porte, on est pris en charge très vite. Le plus dur pour Dominique et Bernard a été de décrocher le créneau de rendez-vous sur Doctolib. "j'ai laissé mon ordinateur connecté à la page de 13h à 17h" détaille Dominique "A la fin, on a pu obtenir différentes propositions de rendez-vous, et nous voilà." "On vit cette 3° dose sans stress comme la première" sourit son compagnon Bernard "On a le sentiment qu'il faut en passer par là, et qu'on s'en sortira avec un effort collectif."
Les pharmacies demandent à être servies plus vite...
Ca roule pour les centre de vaccination qui ne manquent ni de vaccins ni de soignants, mais en revanche dans les pharmacies, on tire un peu la langue. Pierre-Olivier Variot tient une officine à Plombières-Les Dijon. Il est aussi président de la chambre syndicale des pharmaciens de Côte-d'Or, et il alerte le gouvernement sur une réalité pesante : "Moi je commande mes vaccins le lundi ou le mardi, et je suis livré entre le vendredi et le mardi de la semaine d'après ! C'est bien trop long. Il faut anticiper et que l'on soit livré quelques jours après."
Et aussi un coup de main.
Cette troisième dose tombe en plus en pleine campagne de vaccination anti-grippe et alors que les pharmacies sont toujours très sollicitées pour les tests antigéniques_. "Par chance, j'ai une équipe autour de moi pour m'aider, mais pour trouver du temps je vais devoir vacciner entre midi et deux et alourdir des journées de travail de 12h à 13 heures. Dans la profession, on est sur le front depuis deux ans et on sent tous la fatigue"_ alerte-il.
La profession assure qu'en agglomération 2 personnes sur 3 se font vacciner contre le Covid en pharmacie pour des raisons de proximité. Les pharmaciens demandent donc l'autorisation d'accueillir eux aussi des soignants en renfort dans leurs officines.
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