Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Pass vaccinal : une Toulousaine qui "résiste" encore au vaccin témoigne

Par

Alors que le pass sanitaire doit devenir un pass vaccinal dès la mi-janvier, certaines personnes refusent toujours de se faire vacciner contre le Covid-19. France Bleu Occitanie a recueilli le témoignage d'une Toulousaine récalcitrante.

Une Toulousaine témoigne de sa volonté de ne pas être vaccinée (photo d'illustration) Une Toulousaine témoigne de sa volonté de ne pas être vaccinée (photo d'illustration)
Une Toulousaine témoigne de sa volonté de ne pas être vaccinée (photo d'illustration) © Radio France - Guillaume Chhum

Le gouvernement veut transformer le pass sanitaire en "pass vaccinal" à partir du 15 janvier, mais cela ne convainc pas certains récalcitrants qui ne veulent toujours pas recevoir d'injection contre le Covid-19, comme Pauline (le prénom a été changé), une Toulousaine d'une trentaine d'années.

Publicité
Logo France Bleu

"Une, deux, trois injections... et après ?!"

Pauline assure qu'elle n'est pas anti-vaccin : "Il doit être bien, sinon on ne le distribuerait pas à l'échelle planétaire. Mais on reste dans une phase test et puis on nous dit qu'il faut un mois entre deux injections, et finalement seulement trois semaines, je trouve cela bizarre. Sans compter qu'on nous parle d'une injection, deux, trois... C'est quoi la suite? "

Depuis le début de la crise sanitaire, elle fait des tests antigéniques, environ un par semaine, soit l'équivalent de cent euros par mois, et trouvait cela plus logique : "Je savais qu'en allant au restaurant ou au stade avec un test négatif, je ne mettais pas en danger les personnes autour de moi." 

"Pas vu, pas pris"

Elle avoue tout de même avoir pris quelques fois le pass d'une amie et continuera de le faire pour aller boire un verre de temps en temps, et ce même si l'amende pour les fraudeurs augmente. "Pas vu, pas pris. Si l'amende me tombe dessus, je me dirais que j'ai joué et perdu. Mais je n'abuse pas, je ne sors pas trois fois par semaine", explique-t-elle. Et pour son emploi de commerciale, on ne lui demande pas de pass, elle pourra donc continuer d'aller travailler.

Quand elle appris que le pass sanitaire allait devenir un pass vaccinal, elle s'est d'abord dit : "Ils sont c***, ils vont perdre de l'argent puisque les tests étaient payants." 

Et elle ne croit pas que ce pass va durer, alors elle "ne se projette pas. On verra cet été ce que cela donnera". 

Publicité
Logo France Bleu