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Privée de son mari à Noël, une Mayennaise en colère contre la polyclinique du Maine de Laval
Une habitante du Genest-Saint-Isle ne pourra pas passer les fêtes de Noël avec son mari en raison d'une succession de déconvenues avec la Polyclinique du Maine, où il est hospitalisé. Pour cette septuagénaire, rien ne serait arrivé si les soignants bénéficiaient de plus de moyens humains.

Elle a vécu plusieurs coups du sort en l'espace de quelques jours, et sa colère est froide. Le vendredi 17 décembre, le mari de Baptistine est hospitalisé au centre hospitalier de Laval pour des calculs aux reins. Le lendemain, cette femme de 75 ans reçoit un coup de fil de son fils. "Il m'appelle vers 15h heures et me dit "papa a été déplacé à la polyclinique et ils l'ont opéré…" ah bon ? On a pas été prévenus". Baptistine le prend très mal, mais elle n'est pas au bout de ses surprises. Dimanche, elle prend son téléphone et appelle l'établissement.
Une série de "négligences"
"Il était 10 heures, j'ai l'infirmière au bout du fil qui me dit : "Votre mari n'est pas bien, il est tombé du lit". Je me suis dit que ce n’était pas possible, ils ont oublié de mettre la barrière. Le dimanche soir, j'ai donc appris qu'il allait se faire encore opérer car une hanche s'est cassée", poursuit Baptistine. Une série de "négligences" dit-elle, pas sans conséquences pour cette femme privée de son mari à Noël. "J'ai vraiment la haine… Je n'ai jamais été comme ça. Il ne devrait pas être là-bas. Il devait revenir ici à la maison" déclare-t-elle, de l'émotion dans la voix.
Mais la septuagénaire fait preuve de résilience et n'en veut pas au personnel de la polyclinique du Maine, épuisé par la crise sanitaire. "Il y a un manque de soignants, que ce soit dans les cliniques, les hôpitaux. Les filles en ont ras-le-bol__. C'est un engrenage que le gouvernement ne comprend pas", estime-t-elle. Pendant quelques jours, sa souffrance s'est accentuée par le fait que Baptistine n'a pas pu rendre visite à son mari en raison de la Covid-19.
Désormais, l'habitante du Genest-Saint-Isle peut se rendre à la polyclinique du Maine tous les jours car son époux devra observer une période de rééducation. Contactée, la polyclinique du Maine précise que les visites ne sont effectivement pas possibles pour les patients qui séjournent sur une "courte période".
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