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Coronavirus : quatre malades du Covid-19 transférés de l'hôpital d'Avignon vers la Bretagne en avion militaire
Quatre patients atteints du Covid-19 et hospitalisés en réanimation à l'hôpital d'Avignon (Vaucluse) ont été transférés ce mercredi par l'Armée de l'air à Brest (Finistère). L'opération vise à désengorger le service de réanimation.

Un pont aérien entre le Vaucluse et la Bretagne pour désengorger les services de réanimation. Un A400 M de l'Armée de l'air s'est posé ce mercredi midi sur l'aéroport d'Avignon. Sa mission : transporter quatre patients Covid-19 de l'hôpital d'Avignon jusqu'au CHU de Brest .
"Ce sont des patients stables, arrivés il y a quelques jours dans le service. Ce sont tous des hommes, âgés de 47 à 75 ans", précise la cheffe des urgences, la docteur Fanny Virard. Douze soignants du service ont été mobilisés sur ce transfert, avec quatre ambulances.
Les soignants ont aidé à l'installation des malades dans l**'appareil militaire, médicalisé** pour l'occasion par le Service de santé des armées. L'opération a duré un peu plus d'une heure. Les patients sont arrivés à l'aéroport de Brest peu après 15h.
Situation critique dans la région
Deux autres patients devraient être transférés d'ici la fin de la semaine d'Avignon. "Le service de réanimation de l'hôpital est plein depuis plusiuers jours. Nous avons fait jouer la solidarité régionale avec Marseille et Aix, mais ce n'est plus possible", précise Philippe De Mester, le directeur de l'ARS Provence Alpes Côte d'Azur.
La situation est critique dans toute la région. "Nous avons atteint le même nombre de patients hospitalisés qu'au pic du mois d'avril", alarme Philippe De Mester. Quelque 1.200 malades du Covid-19 sont pris en charge dans les hôpitaux de la région, dont 300 en réanimation. Le directeur régional de l'ARS a demandé aux établissements de déprogrammer des opérations non-urgentes afin de libérer du personnel pour renforcer les services de réanimation.
"Il faut porter le masque, se tenir à bonne distance, se laver les mains très régulièrement. Il faut avoir un comportement qui nécessite une discpline individuelle et donc collective, insite le préfet du Vaucluse, Bertrand Gaume présent sur le tarmac de l'aéroport. Si aujourd'hui le taux d'incidence est de 400 cas positifs pour 100.000 habitants dans le département, "c_'est parce qu'il y eu des comportements individuels et collectifs qui n'était pas au rendez-vous de ce que nous devons faire",_ conclut le préfet.