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Reconfinement : "On saura la semaine prochaine", estime le directeur de l'ARS en Île-de-France
Alors qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps" pour éviter un reconfinement selon le Premier ministre, on saura le 27 ou le 28 octobre si le couvre-feu est efficace en Île-de-France, a estimé ce vendredi le directeur général de l'Agence Régionale de Santé (ARS), Aurélien Rousseau.

"Comme depuis le début de l'épidémie, les Français sont au rendez-vous." Le directeur général de l'Agence Régionale de Santé (ARS) en Île-de-France, Aurélien Rousseau, invité de France Bleu Paris, ce jeudi 23 octobre, se félicite d'un couvre-feu "très globalement respecté". Mais alors que le Premier ministre annonçait ce jeudi 22 octobre un couvre-feu étendu à 38 départements supplémentaires , Jean Castex a également prévenu que son gouvernement prendrait des "mesures plus dures" si la situation sanitaire continuait de s’aggraver. Pour Aurélien Rousseau, "il faut qu'on attende encore quelques jours" pour savoir si le couvre-feu est efficace.
L'hypothèse du reconfinement
"Il faut une grosse semaine pour savoir si le couvre-feu fait vraiment baisser les contaminations", estime le directeur général de l'ARS en Île-de-France. Selon lui, "on aura la traduction sur la dynamique de l'épidémie au bout de huit à dix jours", soit ce mardi 27 ou mercredi 28 octobre. "C'est en fonction de cet impact sur la courbe des contaminations que des décisions devront être prises", y compris celle d'un reconfinement ou d'un couvre-feu plus tôt. Selon Aurélien Rousseau, "il ne faut pas simplement attendre les décisions qui seraient prises la semaine prochaine". Il faut respecter le couvre-feu dès aujourd'hui, "parce que nos équipes constatent que les contaminations n’ont plus forcément lieu dans les bars mais dans les moments festifs à la maison".
62% des lits de réanimation occupés
L'enjeu du couvre-feu, c'est toujours de ménager au maximum les hôpitaux et d'avoir assez de places en réanimation. Aujourd'hui, 715 patients sont en réanimation en Île-de-France. "C'est une pression sur tout le système hospitalier", précise Aurélien Rousseau. "Pendant la première vague de l'épidémie, c'est 26% des lits de réanimation qui étaient mobilisés dans le privé et à l'heure où je vous parle, ce sont déjà 30%." Le directeur de l'ARS explique également récupérer "des forces et des ressources humaines en déprogrammant des une partie des opérations chirurgicales pour armer de nouveaux lits de soins continus ou de réanimation".
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