Saint-Rambert-d'Albon : une campagne de dépistage mise en place face à la recrudescence des cas de Covid-19
La Drôme est sous surveillance sanitaire jusqu'au 6 mars : le coronavirus y circule beaucoup. Saint-Rambert-d'Albon, au nord du département, fait partie des communes les plus touchées par le Covid-19. Une campagne de dépistage massive est mise en place à partir de demain pour faire face.
Le taux d'incidence à Saint-Rambert d'Albon, dans la Drôme, est de 400 pour 100 000 habitants, selon les chiffres communiqués par la Préfecture en fin de semaine dernière. Le virus circule beaucoup dans cette commune du nord du département. "Sur 7 000 habitants, 750 ont le Covid" déclare Gérard Oriol, le maire de Saint-Rambert-d'Albon.
Pour essayer d'enrayer l'épidémie, la Préfecture, l'Agence régionale de santé (ARS) ainsi que la municipalité, ont décidé de tester massivement la population. Les mardi 2 et mercredi 3 mars, les Rambertois sont invités à aller se faire tester gratuitement salle Jean Ferrat, située rue du Levant. Tout le monde peut aller se faire tester, avec ou sans symptômes. L'opération sera suivie par deux jours de tests dans les établissements scolaires de la commune.
Gérard Oriol, le maire de Saint-Rambert-d'Albon, appelle vivement les habitants à aller se faire tester : "Il faut à tout prix que les Rambertois aillent se faire tester, si on arrive à avoir 200 personnes sur les deux jours, ce serait déjà bien !" estime-t-il. "Il faut qu'on arrive à mettre un terme à la circulation du virus, pour qu'on puisse ensuite retrouver un peu de liberté... parce que les gens n'en peuvent plus."
Si de nombreux Rambertois trouvent l'initiative bonne et se disent prêts à aller se faire tester, ils estiment cependant que les gestes barrières sont de moins en moins bien respectés dans la commune.
"Je dirais qu'une personne sur deux ne porte pas le masque, c'est flagrant" estime Olivier, père de famille qui habite la commune de Saint-Rambert. "Ou alors les gens ne le portent pas correctement, en-dessous du nez par exemple", continue-t-il. Un constat que partage Maryse, qui habite également la commune : "On voit beaucoup de personnes se promener sans masque, le long de la Via Rhôna, par exemple. Le dimanche, c'est bondé, et beaucoup de gens n'ont pas le masque, ça m'énerve parce que c'est quand même un manque de respect vis à vis des gens, si personne ne respecte rien, on arrivera jamais à s'en sortir", s'agace-t-elle.