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Des services en tension à l'hôpital d'Ajaccio, selon les syndicats.

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Des lits fermés par milliers en France, et un moral en berne dans les équipes. Et en Corse, malheureusement, l'hôpital ne fait pas exception. Les syndicats de l'hôpital d'Ajaccio sont inquiets.

Un lit de réanimation à l'hôpital d'Ajaccio Un lit de réanimation à l'hôpital d'Ajaccio
Un lit de réanimation à l'hôpital d'Ajaccio © Radio France - Olivier Castel

"Ça devient de plus en plus difficile", selon Antoinette Bruni. 

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Des hôpitaux sont en train ou pourraient réduire la voilure parce qu'ils ont de plus en plus de mal à embaucher et alors même qu'une nouvelle vague de COVID-19 se profile. C'est ce que craint la secrétaire CFDT à l'hôpital La Miséricorde d'Ajaccio :

"Déjà, nous manquons d'infirmiers et de personnels soignants. Ce sont des métiers en tension et donc nous avons une grosse problématique pour avoir des candidatures et recruter. Avec la crise sanitaire, les différents confinements et les différents plans blancs, les personnels ont dû travailler en heures supplémentaires. [..] La fatigue se fait sentir. Je pense que s'il y a une cinquième crise, on est tous mal barrés. On ne pourra pas, forcément, assurer la prise en charge de tout le monde" dit, découragée, la déléguée syndicale.  

Un bloc opératoire sans opérants ?

Espérant ne pas avoir à subir une nouvelle vague d'hospitalisation (10 personnes sont hospitalisées pour la COVID-19 en Corse actuellement, 3 en réanimations et soins intensifs ndlr), les personnels craignent des regroupement de services. 

Dans certaines unités de l'hôpital de la première ville de Corse, les personnels sont plusieurs à manquer à l'appel, et ce pour différentes raisons, selon la CGT : l'obligation d'un schéma vaccinal complet pour travailler, la réorientation professionnelle, les "burn-out" et dépressions...

Un bloc opératoire a même dû être fermé, toujours selon le syndicat.

"Ils sont partis parce qu'ils n'avaient pas le choix", explique Nicolas Petrelli, infirmier anesthésiste CGT. "Le vaccin leur a été imposé. Certains se sont mis en maladie, d'autres sont partis de l'hôpital et ont changé de travail. Certains l'ont trouvé, d'autres cherchent encore. L'hôpital n'est pas vide, il y a toujours des gens pour travailler, mais une partie des lits est fermée. Déjà qu'auparavant on ne pouvait pas dire qu'on en avait en trop..."

A la CFDT, Antoinette Bruni dit ne pas avoir connaissance de cette fermeture de "bloc op".

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