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Coronavirus - un médecin réanimateur de Valenciennes alerte : "c'est pire que la première vague"

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Alors que le couvre-feu entre en vigueur dans le Nord et le Pas-de-Calais pour lutter contre la 2e vague de coronavirus, un médecin anesthésiste-réanimateur de l'hôpital de Valenciennes tire la sonnette d'alarme : le virus n'est pas moins dangereux que lors de la première vague. Au contraire.

200 personnes sont actuellement hospitalisées en réanimation dans les Hauts-de-France, c'est autant qu'au mois de mars dernier (photo d'illustration) 200 personnes sont actuellement hospitalisées en réanimation dans les Hauts-de-France, c'est autant qu'au mois de mars dernier (photo d'illustration)
200 personnes sont actuellement hospitalisées en réanimation dans les Hauts-de-France, c'est autant qu'au mois de mars dernier (photo d'illustration) © Maxppp - IP3 PRESS/Guillaume Bonnefont

Jean Castex l'a dit avec gravité lors de sa conférence de presse annonçant l'extension du couvre-feu à 54 départements : "la situation est grave et le mois de novembre sera éprouvant". Sur le terrain, l'analyse du premier ministre se vérifie.

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Un jeune médecin anesthésiste-réanimateur de 32 ans, qui travaille notamment au centre hospitalier de Valenciennes, lançait l'alerte dès lundi sur Facebook, écrivant que la deuxième vague s'annonçait pire que la première, et que la population devait respecter les mesures imposées par le gouvernement.

Même situation aujourd'hui qu'au mois de mars

Joint par France Bleu Nord, Raphaël Marie confirme : dans le service de réanimation de l'hôpital de Valenciennes, la moitié des lits est déjà occupée par des patients atteints par le Covid-19. "On prend en charge des patients dans un état grave", décrit-il, "ça correspond à ce qu'on voyait lors de la première vague. C'est même pire, car malgré l'anticipation et la connaissance du virus, on est au même point qu'en mars-avril".

On est débordés

Le médecin en appelle au sens des responsabilités de la population : "elle doit essayer de limiter la propagation du virus, car nous, on est débordés".

On devra choisir les patients qui vont en réanimation

Craint-il aujourd'hui que le système de santé soit submergé par cette deuxième vague ? La réponse est inquiétante : "oui. Il y aura un moment où cela ressemblera à de la médecine de catastrophe. On devra choisir les patients qui vont en réanimation, et ceux qui, malheureusement, ne peuvent pas en bénéficier, parce qu'ils arrivent dans un état trop grave. Le taux de mortalité va exploser".

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Dans la nuit de jeudi à vendredi, un premier transfert de patients atteints du coronavirus a dû être effectué : 16 patients des hôpitaux de Roubaix et Tourcoing ont été emmenés dans des établissement voisins.

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