Un million de doses de vaccins anti Covid dans les Hauts-de-France au mois de mai
L'Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France prévoit une nouvelle accélération de la vaccination anti Covid au mois de mai. Un peu plus d'un million de doses de Pfizer et de Moderna vont être acheminées dans les cinq départements. Une augmentation de 65% entre avril et mai.
La campagne de vaccination anti Covid s'accélère dans les Hauts de France. Ce jeudi, l'Agence Régionale de Santé (ARS) annonce l'arrivée en mai de plus d'un million de doses de sérum ARN Messager des laboratoires Pfizer et Moderna.
Accéleration
"Depuis le début du mois d’avril, 29 284 injections sont réalisées quotidiennement en moyenne dans la région contre 21 555 injections par jour en mars et 8 026 en février. Depuis le début du mois, 585 677 injections ont ainsi été réalisées, dont les deux tiers sont des premières injections", détaille l'ARS.
"La campagne va continuer de s’accélérer dans les prochaines semaines", promettent donc les autorités avec "une augmentation des livraisons initialement prévues auprès des centres de vaccination. 23 000 doses de vaccins Pfizer supplémentaires vont ainsi être livrées la semaine prochaine, pour un total de 183 000 doses sur cette dernière semaine d’avril (soit +15%)."
Une augmentation très importante des volumes est donc également attendue en mai avec la livraison de 1 005 480 doses des vaccins ARN, soit 893 880 doses Pfizer et 111 600 doses Moderna, contre 610 350 doses de ces vaccins en avril soit +65% de doses supplémentaires entre avril et mai. Viendra s’y ajouter la livraison de vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson, en particulier pour la vaccination en ville, dont les volumes ne sont pas encore connus à date pour la région.
Ne pas perdre les doses d'AstraZeneca
De nouvelles doses de vaccins AstraZeneca, prévues initialement pour les centres de vaccination, vont par ailleurs pouvoir être administrées en ville la semaine prochaine. L’Agence a en effet demandé à chaque lieu de stockage dece vaccin hors-ville de réaliser un inventaire précis des dates d’expiration des doses et d’identifier celles qui arriveraient à expiration dans les prochaines semaines. L’objectif est de pouvoir réallouer aux professionnels de ville des doses qui ne seraient pas utilisées en centres de vaccination.