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Le Puy-de-Dôme parmi les départements le plus touchés par le variant Omicron

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Dans le Puy-de-Dôme, 23% des cas de Covid sont concernés par le variant Omicron selon Covid Tracker ce mardi. Une trentaine de cas ont été identifiés par le laboratoire Gen-Bio à Clermont-Ferrand.

Plus de 1000 séquençages pour détecter les variants du Covid sont réalisés chaque semaine par Gen-Bio à Clermont-Ferrand Plus de 1000 séquençages pour détecter les variants du Covid sont réalisés chaque semaine par Gen-Bio à Clermont-Ferrand
Plus de 1000 séquençages pour détecter les variants du Covid sont réalisés chaque semaine par Gen-Bio à Clermont-Ferrand © Radio France - Thomas Loret

Le variant Omicron se propage à toute vitesse. Dans le Puy-de-Dôme c'est 23% des cas selon le site Covid trackerqui permet de suivre l'évolution de la pandémie ce mardi. Une trentaine de cas a été identifiée par le laboratoire Gen-Bio de Clermont-Ferrand. Le site auvergnat a été retenu par Santé Publique France dans le projet Emergen avec pour objectif de suivre l'évolution des variants sur le territoire national via le séquençage.

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Quatre laboratoires publics et quatre laboratoires privés se chargent du séquençage des cas positifs pour détecter les différents variants. Sur 10.000 séquençages hebdomadaires au niveau national, environ 1.000 prélèvements nasopharyngés sont analysés par le laboratoire Gen-Bio de Clermont-Ferrand.

Chaque séquenceur peut analyser 5 plaques comprenant les prélèvements de 96 patients chacunes
Chaque séquenceur peut analyser 5 plaques comprenant les prélèvements de 96 patients chacunes © Radio France - Thomas Loret

24 heures pour un séquençage

Les analyses sont effectuée via des plaques comprenant les échantillons de 96 patients. "La préparation des plaques de 96 prend six heures. ensuite on les place dans un séquenceur. On peut aller jusqu'à cinq plaques par séquenceurs" indique Stéphane Kémény, responsable technique chez Gen-Bio à Clermont.

Après ces 16 heures de séquençage, il faut ajouter trois heures d'analyses de résultats. "On a une séquence de référence qui est connue. On va comparer la séquence de chaque patient à cette séquence de référence. On va ainsi pouvoir dire s'il y a un variant Omicron ou Delta" poursuit Stéphane Kémény.

Chaque séquençage demande 16 heures de traitement par le logiciel d'analyse
Chaque séquençage demande 16 heures de traitement par le logiciel d'analyse © Radio France - Thomas Loret

Un suivi de l'évolution pour agir au plus vite

Les résultats sont ensuite transmis aux autorités de santé, afin de réagir au plus vite. "On rend l'ensemble de nos séquences à Santé Publique France. Et on alerte les ARS en cas de présence d'un nouveau variant. Le but c'est de pouvoir réagir rapidement", ajoute Stéphane Kémény.

Des analyses indispensables au regard de la forte propagation du variant Omicron. "Sur la région Auvergne on est à 5% de variant Omicron, mais on va sans doute passer à 20 ou 30% dans nos séquençages de cette semaine". Si la vitesse de propagation du variant Omicron ne fait aucun doute, il reste des interrogations sur la dangerosité de ce nouveau variant.

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