Vaccin anti-covid : l'Ehpad d'Aubignan, un établissement pilote en Vaucluse
La campagne de vaccination contre le Covid démarre ce dimanche en France dans quelques Ehpad. En Vaucluse, la résidence Le Soleil Comtadin d'Aubignan fait partie des établissements pilotes, les premiers résidents seront vaccinés à partir du 4 janvier.
Un million de personnes vaccinées contre le Covid. C'est l'objectif visé par le gouvernement français d'ici la fin du mois de janvier. La campagne démarre ce dimanche, aujourd'hui, des dizaines de résidents volontaires vont se voir administrer le vaccin, notamment à Sevran en Seine-Saint-Denis et à Dijon en Bourgogne. L'Ehpad Le Soleil Comtadin d'Aubignan fait partie des établissements pilotes dans le département de Vaucluse. Ici, les résidents pourront se faire vacciner dès le 4 janvier.
Consultations des résidents
La résidence Le Soleil Comtadin a été désignée par l'Agence régionale de santé pour inaugurer la campagne de vaccination car "il y a eu très peu de contaminations, explique la directrice, Dina Rousseau. Les résidents qui ont attrapé le Covid au cours des trois mois précédents ne peuvent pas se faire vacciner."
Actuellement, l'établissement recueille leur consentement. "On fait en sorte que les médecins puissent les rencontrer, les informer sur la réalité de ce vaccin, le rapport "bénéfice risque"", indique la directrice. L'Ehpad consulte les proches des personnes âgées qui ne sont pas en capacité de s'exprimer pour avoir un avis.
Une quinzaine de personnes âgées éligibles
"Jusqu'ici une quinzaine de résidents sur cinquante sont potentiellement éligibles, rapporte Dina Rousseau. Le but n'est pas de vacciner tout le monde, c'est de voir les difficultés de mise en place d'une telle vaccination, quels sont les freins et quels sont les avantages aussi."
La directrice de l'Ehpad d'Aubignan mise sur cette première phase pour vacciner massivement par la suite. "Aujourd'hui, le vaccination reste la meilleure solution pour sortir de cette crise et pour retrouver une vie normale, estime la responsable. Pour ceux qui acceptent, c'est un "oui" franc, on n'incite personne à le faire. On sait qu'il y a des craintes autour de ce vaccin et on essaye d'accompagner au mieux les résidents."