Vaccination contre le Covid-19 : les centres de Vendée obligés d'annuler des rendez-vous
Les maires des neuf communes de Vendée où il y a des centres de vaccination contre le Covid-19 sont en colère. Ils sont obligés d'annuler des rendez-vous parce qu'ils vont recevoir moins de doses que ce qui leur avait été annoncé par les services de l'État.
Les maires des neuf communes de Vendée où il y a des centres de vaccination contre le Covid-19 ont écrit à Emmanuel Macron et au ministre de la santé, Olivier Véran, pour leur dire leur colère. Ils vont recevoir moins de doses que ce qui leur avait été annoncé par les services de l'État, ils sont donc obligés d'annuler de nombreux rendez-vous.
Près de 600 rendez-vous à reporter
"Pour notre centre, on nous avait d'abord annoncé 90 doses par jour", explique le maire de Montaigu-Vendée, Florent Limouzin. "Mais, finalement, on n'en aura deux-tiers de moins, c'est-à-dire seulement 36 doses par jour !", s'agace l'élu. "Du coup, on se retrouver à devoir annuler ou reporter près de 600 rendez-vous", poursuit-il, "mais sans avoir de nouvelle date à donner".
On ne sait pas quoi leur dire
Et il s'attend à avoir, au bout du fil, des gens déçus, inquiets et, eux aussi, en colère. "On est en première ligne, nous les communes, face à nos habitants, face aux Français. On n'est pas dans un bureau à la préfecture, à l'agence régionale de santé ou au ministère ! Et donc, on doit répondre immédiatement à l'inquiétude de nos habitants. Et, aujourd'hui, on ne sait pas quoi leur dire. Ce qu'on demande à l'État, ce sont des certitudes, une lisibilité sur la gestion des stocks et qu'on reçoivent vraiment les doses promises".
Pas de surbooking en Vendée
Ce qui met aussi l'élu en colère, c'est le ministre de la santé, Olivier Véran, qui explique que le problème vient de certains centres qui ont fait du surbooking, qui ont donné plus de rendez-vous que ce qu'ils auraient du. "Je pense que ses mots ont dépassé sa pensée ! C'est insupportable d'entendre ça. En Vendée, on a ouvert le nombre de créneaux qui correspondait exactement au nombre de doses que nous avaient annoncés les services de l'État. Sauf que l'État n'a pas tenu ses engagements".