Clermont-Ferrand : 350 personnes rassemblées devant le commissariat contre la répression syndicale
Les manifestants protestaient contre la convocation de 4 militants syndicaux et un lycéen, qui s'étaient introduits dans le lycée Blaise Pascal, le 18 janvier, forçant le report des épreuves du contrôle continu du nouveau bac. S'en est ensuivi la manifestation interprofessionnelle et intersyndicale.

Le nombre a très vite augmenté, et, rapidement, c'est tout un petit écosystème militant qui s'est installé devant le commissariat central de Clermont-Ferrand, forçant la police à boucler le périmètre. Le tramway ne circulait donc plus entre Gaillard et Montferrand, dans les deux sens, 350 personnes occupant le pavé. Les convoqués : Didier Pagès (Sud Education), Frédéric Campguilhem (CGT Educ'action), Paco Bellouche et Anna Mendez (UNEF), et un lycéen du lycée Brugière de Clermont-Ferrand.
Dans la foule, on dénonçait la "répression syndicale", protestant contre la convocation de militants syndicaux pour une action jugée "légitime" par les manifestants. On voyait même, parmi les pancartes, un message directement adressée à Mme Falibaron, proviseure du lycée Blaise Pascal, à l'origine de la plainte.
Les manifestants ont ensuite levé des papiers jaunes, avec inscrit "j'étais à Blaise Pascal", sorte de cri de ralliement autant que de soutien.
Les prises de parole et les chants se sont ensuite succédés, les militants syndicaux se passant le micro. Dans la foule, des syndicalistes éducation bien sûr, mais aussi Michelin, Santé, Cheminots... Cette manifestation s'est naturellement greffée à cette huitième journée de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale contre le projet de réforme des retraites. Ils étaient plus de 2000, selon les syndicats, à défiler de la gare au commissariat, en passant par la cité administrative.