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À Nantes, plus de 2.800 manifestants dans la rue pour réclamer un meilleur pouvoir d'achat

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Plus de 2.800 personnes se sont rassemblées ce jeudi après-midi à Nantes à l'appel d'une intersyndicale, pour réclamer un meilleur pouvoir d'achat et une augmentation des salaires. À Saint-Nazaire, près de 300 personnes ont défilé pour la même cause.

Une manifestation dans le centre-ville de Nantes (Loire-Atlantique), illustration. Une manifestation dans le centre-ville de Nantes (Loire-Atlantique), illustration.
Une manifestation dans le centre-ville de Nantes (Loire-Atlantique), illustration. © Radio France - Marius Delaunay

Ils ont répondu à l'appel. À Nantes, plus de 2.800 manifestants ont défilé dans le centre-ville ce jeudi 27 janvier en début d'après-midi selon la police. Des jeunes, des retraités, des salariés, des employés de la fonction publique, tous rassemblés à l'appel d'une intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF) pour une augmentation générale des salaires, des allocations ou encore des minimas sociaux. À Saint-Nazaire, près de 300 personnes ont également défilé dans le centre-ville pour les mêmes raisons.

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Manifestation devant la sous-préfecture à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Manifestation devant la sous-préfecture à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). © Radio France - Hélène Roussel

Selon un sondage Ipsos pour France Inter publié lundi, le sujet du pouvoir d'achat arrive en tête des préoccupations des Français, devant le système de santé et l'environnement. Les prix du carburant, de l'énergie, ou encore des aliments du quotidien sont en effet en augmentation depuis des mois. 

Des soutiens au collectif "Nantes Révoltée"

À Nantes, la manifestation a aussi pris une tournure particulière suite à la polémique politique de la semaine, concernant le collectif "Nantes Révoltée", un média indépendant d'extrême-gauche. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce mardi 25 janvier lancer une procédure de dissolution à l'encontre du collectif, "à l'origine des débordements de vendredi soir" selon Valérie Oppelt, la députée LREM de Loire-Atlantique. Vendredi 21 janvier au soir, plusieurs vitrines ont en effet été dégradées dans le centre-ville, deux personnes interpellées. 

Face à cette procédure, de nombreux militants de gauche et syndicats se rangent du côté de "Nantes Révoltée" et soutiennent le collectif.  Une pétition est également en ligne pour dénoncer la procédure de dissolution. Jeudi 27 janvier au soir, elle recueillait plus de 20 000 signatures

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