Annecy : action "coup de poing" d'Extinction Rebellion juste avant Noël
Des membres du mouvement Extinction Rebellion ont bloqué, ce dimanche, l'entrée principale du centre commercial Courier à Annecy. Leur objectif, "lutter contre la surconsommation", et cela juste avant Noël.

Un mois qu'ils préparaient cette action. Des membres du mouvement Extinction Rebellion ont bloqué, ce dimanche, l'entrée principale du centre commercial Courier. Dès 12h, une trentaine d'entre eux se sont très rapidement mis devant la porte pour empêcher les clients d'entrer et sortir.
Le reportage de France Bleu Pays de Savoie
Pendant que certains mettent des chaines au portes, d'autres s'asseyent, se tenant les uns aux autres par le bras. D'autres encore sont un peu partout dans le centre commercial pour distribuer des tracts et discuter avec la clientèle.

Leur objectif "_lutter contre les conséquences de la surconsommation sur la planète_. On est obligé de passer par la désobéissance civile". Le lieu ni le moment n'ont pas choisis au hasard. Le centre était exceptionnellement ouvert ce dimanche pour permettre de faire les derniers achats de Noël. Et c'est justement ce que veulent dénoncer les manifestants. "On n'est pas obligé de faire des achats de cadeaux inutiles, le plus important c'est d'être avec ses proches".
"C'est du terrorisme"
Tout se passe dans le calme malgré l'énervement de certains clients. "C'est scandaleux. C'est du terrorisme, ce n'est pas comme cela qu'ils vont rallier les gens à leur cause". Les bloqueurs se veulent "compréhensif" mais Hervé l'assure : "de nos jours on est obligé de faire des actions coup de poing pour provoquer un déclic. Les marches et pétitions ça ne marchent pas." En plus du blocage, les membres d'Extinction Rebellion enchainent les slogans : "On est plus chaud, plus chaud, plus chaud que le climat" ; "ne nous regardez pas, rejoignez nous"...

Extinction Rebellion a bloqué l'entrée du centre pendant au moins 5h, avant d'organiser ensuite, dans le calme, un moment de discussion avec des clients du centre au sujet de la "surconsommation".