Arrêté anti-pesticides : la préfecture de l'Indre attaque au tribunal administratif deux communes
L'an passé, trois communes indriennes ont pris des arrêtés interdisant l'épandage de pesticide à proximité des maisons. La préfecture avait menacé de porter l'affaire devant le tribunal si ces communes ne retiraient pas la mesure. Elle poursuit donc le Blanc et Saint Georges-sur-Arnon.

En 2019, les maires du Blanc, d'Argenton-sur-Creuse et de Saint Georges-sur-Arnon ont pris des mesures pour interdire l’épandage de pesticide à moins de 150 mètres des habitations.
Le préfet de l'Indre, Thierry Bonnier, avait annoncé qu'il demanderait aux élus de retirer ce texte, expliquant qu'une telle mesure n'était pas légale.
Si le maire d'Argenton a effectivement renoncé à son arrêté, les maires du Blanc et de Saint-Georges-sur-Arnon ont refusé d'en démordre.
Le préfet de l'Indre a donc décidé de poursuivre devant le tribunal administratif les mairies concernées.
A l'échelle du pays, le maire de Langoüet avait été le premier à interdire les pesticides sur sa commune. La préfecture d'Ille-et-Vilaine avait fait annuler l'arrêté en passant devant le tribunal administratif de Rennes.