- Accueil
- Nouvelle-Aquitaine
- Gironde
- Infos
- Société
- Les demandes d'aide de policiers en détresse auprès d'Assopol multipliées par 8 depuis le mois de juin
Les demandes d'aide de policiers en détresse auprès d'Assopol multipliées par 8 depuis le mois de juin
Il y a trois ans, Cyril Cros a fondé en Gironde l'association Assopol. Elle vient en aide aux membres des forces de l'ordre en détresse, dans tout le pays. Et depuis quelques mois, les demandes d'aide se multiplient.

Trente-quatre membres des forces de l'ordre, au moins, se sont suicidés depuis le début de l'année. Des gendarmes, policiers nationaux, policiers municipaux que les conditions d'exercice de leur profession ont poussé à bout. Il y a cette "part de douleur" des personnes qu'ils côtoient, qu'ils s'approprient : "quand vous intervenez une fois, dix fois, quinze fois dans la journée, vous le répétez sur un mois, vous le répétez sur une année, au bout de quinze ou vingt ans, le sac à dos est un peu lourd à porter", explique Cyril Cros, policier girondin, fondateur de l'association Assopol, qui vient en aide aux membres des forces de l'ordre en détresse.
La violence sur le terrain donc, mais aussi la violence à l'encontre des forces de l'ordre. "C'est compliqué de vivre constamment avec des insultes, avec de la violence", témoigne Cyril Cros. Il poursuit : "les interventions sur le terrain ont évolué : on fait encore plus attention à ce qu'on a dans le dos. On fait encore plus attention à la sécurité de nos propres collègues, donc il y a un effet boule de neige, en effet. Un peu plus d'épuisement". Et cela se traduit dans le nombre d'appels à l'aide auprès d'Assopol, "multipliés par huit depuis le mois de juin", constate Cyril Cros.
Pour contacter Assopol, rendez-vous sur son site internet ou sa page Facebook.