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Beaucoup de soirées du Nouvel An annulées en raison de la crise sanitaire, les DJ du Vaucluse en pâtissent

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Les DJ sont d'habitude bien occupés le soir du Nouvel An. Mais cette année, entre soirées annulées et boites de nuit fermées, les restrictions sanitaires les empêchent de travailler. Ce qui représente une perte financière énorme.

Le calendrier du mois de janvier s'est vidé pour Stéphane Orcet, DJ à Cavaillon. Le calendrier du mois de janvier s'est vidé pour Stéphane Orcet, DJ à Cavaillon.
Le calendrier du mois de janvier s'est vidé pour Stéphane Orcet, DJ à Cavaillon. © Radio France - Morgane Guiomard

Le Nouvel An ne sera pas soir de fête pour les DJ du Vaucluse. Le local du DJ Stéphane Orcet à Cavaillon est plein de matériel son et lumière non loué pour le Nouvel An. "D'habitude je n'ai plus rien" désespère celui qui fait ce métier depuis 15 ans. Il devait animer deux soirées pour le 31, une pour un comité d'entreprise et une pour des particuliers. Toutes deux annulées à la dernière minute, "après l'annonce des restrictions. Elles ont créé de l'anxiété. Les gens n'ont pas envie de se mettre en contradiction avec ce qu'on leur demande de faire." 

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L'augmentation des contaminations au Covid-19, la fermeture des boites de nuit et surtout l'interdiction de danser empêche sa profession de travailler pour Stéphane Orcet. "Comment voulez-vous que je fasse mon métier si personne ne danse ? La personne qui m'emploie paye une prestation. Mais si j'anime trop la soirée et que les gens dansent, cette personne devient hors la loi." 

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"Je n'ai aucune perspective de salaire. Aucune perspective d'aide." - Jean Aragon, DJ en Vaucluse 

Les DJ ne peuvent plus vraiment travailler en raison des restrictions sanitaires. Alors pour avoir une compensation financière, certains acceptent d'animer des soirées privées. Comme Jean Aragon qui a perdu 80 % de son chiffre d'affaires au mois de décembre. Il travaillera en Vaucluse pour une soirée privée qui réunira 20 personnes le soir du Nouvel An. "Je n'ai aucune perspective de salaire. Aucune perspective d'aide. Je ne sais pas comment je vais payer mes factures au mois de janvier. Donc c'est presque à contre cœur que je vais travailler mais je n'ai pas le choix." De toute façon, il pense que les restrictions n'y feront rien et qu'il y aura quand même des fêtes privées sans geste barrière.

Stéphane Orcet, le DJ de Cavaillon, s'inquiète aussi. Surtout que son calendrier du mois de janvier s'est aussi vidé : "J'attends qu'on puisse recommencer à travailler. On avait un espoir de quelques mois mais là ça tombe comme un couperet. Je n'ai plus de chiffre d'affaires ni d'aides qui rentrent. Pour l'instant je grignote sur les trésoreries mais on ne sait pas trop où on va."

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