- Accueil
- Infos
- Société
- Biscarrosse : une page Facebook s'interroge sur la présence des migrants en ville
Biscarrosse : une page Facebook s'interroge sur la présence des migrants en ville
Deux semaines après l'arrivée à Biscarrosse d'une cinquantaine de migrants en provenance de Calais, la Préfecture des Landes annonce le renforcement des contrôles de gendarmerie devant le centre Udaquiola où ils sont hébergés. Parallèlement, une page Facebook vient de se créer sur le sujet.

Il y aura donc des contrôles renforcés devant le centre Udaquiola de Biscarrosse.
Vendredi dernier 27 novembre, la Préfecture des Landes a instauré une zone de protection autour de ce centre qui accueille des migrants de la jungle de Calais depuis presque deux semaines. Ils étaient 50 migrants il y a 15 jours, ils ne sont plus que 22 ce lundi 30 novembre, les autres étant repartis très vite direction Calais et surtout l'Angleterre.
Depuis leur arrivée, la présence des migrants n'a pas posé de problèmes particuliers mais des Biscarrossais s'interrogent sur l'opportunité d'accueillir ou non ces populations. Ainsi, une page Facebook vient de se créer, intitulée : "Ici c'est chez nous!!!! Biscarrosse dis non ou oui aux migrants!!!!!!" .
Ce groupe compte 371 membres ce lundi 30 novembre.
Son créateur, Manu est habitant et commerçant à Biscarrosse. Il se défend de tout propos xénophobes sur cette page : "On aime notre région, la ville dans laquelle on habite (...) Est-ce qu'on nous a demandé notre avis ? C'est un sujet qui fait causer (...) Comment c'est financé ? Comment ça se passe ?". Il explique aussi que des habitants de Biscarrosse s'interrogent sur l'aide apportée aux migrants alors qu'il y a des difficultés en ville : "Pourquoi il y a des gens qui vivent dans la rue et qui galèrent ?".
A quoi ça sert de les amener à Biscarrosse, qu'est ce qu'on va leur apporter ?
Mêmes si certains commentaires sont sévères sur les intentions des migrants, il y aussi quelques habitants qui s'inquiètent de leur sort, en demandant par exemple si on peut leur apporter des vêtements. Manu explique : "Je n'ai pas entendu quelqu'un qui voulait s'en prendre à ces gens (...) mais les gens pensent quand même que ça va compliquer les choses, compliquer leur vie. Je pense que c'est surtout un manque d'explication. Les gens ont quand même une crainte avec les histoires des attentats".
Ma France : Mieux vivre
Après vous avoir interrogés sur les "économies d'énergie", nous avons choisi de nous intéresser à vous, via cette nouvelle consultation citoyenne, lancée avec Make.org . Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Bien-être, activités physiques, alimentation, activités créatives, voyages, réorientation professionnelle, changement de vie, valeurs familiales, etc. : partagez avec les autres vos bonnes idées, actions et réflexions.