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Bourges : Une pension de famille pour amener vers l'autonomie
Une nouvelle pension de famille a été inaugurée ce lundi à Bourges : le Clos des Pommiers propose 21 studios pour des personnes qui ne sont pas en capacité de vivre de façon totalement autonome.

Le Clos des Pommiers a ouvert ses portes cette semaine à Bourges dans le Cher. Cette pension de famille met à disposition des studios pour des personnes qui ne sont pas totalement autonomes. L'état croit beaucoup en cette formule d'hébergement pour éviter à certains de rechuter et de se retrouver à la rue. Le plus de ce concept, c'est que les locataires peuvent rester aussi longtemps qu'ils le souhaitent et il est donc possible de travailler sur la durée avec eux. Ces pensions de famille sont appelées à se développer.
Je ne me sens pas seul ici - Jean-Michel
Jean-Michel est fier d'avoir retrouvé les clefs d'un logement, trente mètres carrés avec kitchenette et salle de bain. Cet ancien employé d'usine de 47 ans possède à nouveau un chez-lui après avoir été interné en psychiatrie à l'hôpital George Sand. Il avait sombré dans la dépression et l'alcool, "l'alcool, c'est fini. Je ne me sens pas seul ici. J'aime bien. C'est le bonheur. On est au calme. Je me lève quand j'ai envie, généralement vers 7h30/8h00. Je me fais à manger, je fais le ménage tous les jours. On fait des sorties ensemble si on veut. On est allé au Pal, c'était très bien."
Une maîtresse de maison sur place
Le plus d'une pension de famille, c'est de ne pas être seul, une maîtresse de maison est présente. Elle veille sur les locataires et peut intervenir en cas de problème. Une salle commune permet des activités pour éviter la solitude, "le fait de venir en pension de famille, cela redonne du baume au cœur" assure Pauline Pourtain, coordinatrice du secteur logement adapté à l'association le Relais. "On veille à ce que les volets soient ouverts, à aller les voir tous les jours. On s'assure que le moral va bien, on peut les inviter à boire un petit café dans la salle commune et on fait le lien les services CMP (centre médico psychiatrique) ou les services infirmiers."
Casser le cycle de la précarité
Une pension de famille n'a donc rien à voir avec de l'hébergement d'urgence, ou du logement d'insertion. David Souchet, directeur du Relais, croit beaucoup en cette formule, "on est sur des solutions qui vont, je pense, stabiliser ces personnes., et faire qu'elles vont s'intégrer dans la société. C'est un logement pérenne alors que si on avait recommencer à les mettre dans des logements collectifs, tout seuls, ils auraient fini par se retrouver dans des situations précaires. On espère casser ce cycle de la précarité en offrant d'abord un logement et sans laisser les gens livrés à eux-mêmes dans leurs murs." Chaque locataire paie un loyer d'un peu plus de 400 euros. Le relais a déjà prévu une troisième pension de famille à Bourges. Il en existe également à Vierzon notamment.
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