Buzz 2016 : La chaîne des Puys toujours pas à l'UNESCO
En juillet, une seconde fois, le dossier de la chaîne des Puys et de la faille de la Limagne avait été renvoyé par le comité de l'UNESCO. La France proposera une nouvelle fois le dossier en 2018.

Cela fait maintenant 9 ans que le projet dure. En 2014, le dossier avait été renvoyé. En 2016, rebelote. Décidément, le comité de l'Unesco ne veut pas de la candidature de la Chaîne des Puys - faille de Limagne au patrimoine mondial de l'Humanité. Mais la 40e session a laissé la possibilité à la France de représenter le dossier, corrigé, dans les trois ans. Cela devrait être fait en 2018. Car le département veut encore y croire.
"Les dossiers mettent régulièrement entre 10 et 13 ans pour être acceptés, explique Eric Gold, vice-Président du Conseil Départemental en charge des grands projets. De ce point de vue-là ce n'est pas inquiétant".
150 000 euros par an pour le Puy-de-Dôme
Depuis 9 ans, le projet coûte en moyenne 150 000 euros par an au département. Sans compter les investissements de l'Etat, de la Région, du Parc naturel régional des volcans d'Auvergne, ou encore ceux de la fondation Chaîne des Puys – faille de Limagne qui compte une dizaine d'entreprises dont Volvic ou Michelin.
Mais malgré le budget actuel, resserré, du département, rares sont les élus du département, de droite comme de gauche, à ne pas faire front derrière le projet. Car même si le dossier de la chaîne des Puys - faille de la Limagne est rejeté en 2018, Eric Gold en est certain, les retombées économiques seront tout de même au rendez-vous. Elles le seraient déjà, d'ailleurs, selon lui. "Le nombre de visites a déjà augmenté, assure-t-il. Bien sûr, il est difficile de savoir exactement la part de visiteurs venus grâce à la présentation du dossier à l'UNESCO. Il y a eu d'autres projets, comme le Panoramique des Dômes. Mais c'est une campagne de communication formidable pour le département."
Attention à l'augmentation du nombre de visiteurs
Les seules mises en garde viendraient d'ailleurs plutôt des associations de protection de la nature. "Quand on promeut un territoire naturel, le nombre de visiteurs augmente. Or nous avons déjà, par endroit, des problèmes de piétinement et d'effondrement. Si la chaîne des Puy est classée à l'UNESCO, cela risque d'accentuer ces phénomènes", prévient Pierre Mossant, directeur du Conservatoire d'espaces naturels Auvergne.
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