"Ça avance trop lentement" : marches contre les violences faites aux femmes à Saint-Étienne et au Puy
Une centaine de personnes se sont réunies à Saint-Étienne samedi 23 novembre au matin, autant au Puy-en-Velay, pour réclamer des mesures immédiates contre la violence faite aux femmes.

Malgré la pluie, plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi 23 novembre au matin dans la Loire et la Haute-Loire. Elles voulaient dire "stop" aux violences faites aux femmes. Une centaine de manifestants ont marché de la bourse du travail à la Préfecture à Saint-Étienne, au Puy-en-Velay ils était 110 selon la police, place du Breuil.
Les manifestants réclament des mesures pour aider les femmes victimes de violences conjugales. Partout en France d'autres manifestations ont lieu pendant la journée de samedi, deux jours avant les annonces promises par le gouvernement, après plusieurs semaines de concertation dans le cadre du Grenelle des violences conjugales.
La sœur d'une victime d'un féminicide dans la marche
Dans le cortège stéphanoisse trouvait Nathalie Zucco. En 2016, le 25 mars, sa petite sœur Samantha Achenza est morte sous les coups de son compagnon. Il s'agit du dernier féminicide en date dans la Loire. Depuis, les mesures "tardent à venir" pour Nathalie Zucco. "Les femmes qui décident de partir ne savent pas comment se protéger, il y a des choses qui ne doivent plus se produire".