Chatou : nouvelle manifestation des défenseurs des animaux devant le cirque de Rome
Des membres de l'association Paris Animaux Zoopolis réunis, ce samedi, à quelques mètres du cirque de Rome installé à Chatou, dans les Yvelines. Ces militants de la cause animale dénoncent le traitement infligé aux bêtes. Sous le chapiteau, les artistes défendent leur vision du cirque.

Pour la deuxième fois en 15 jours, environ 40 militants de la cause animale et artistes du cirque se sont fait face, samedi, à Chatou, dans les Yvelines. L'association Paris Animaux Zoopolis a une nouvelle fois manifesté à quelques mètres du chapiteau du cirque de Rome. Si les uns dénoncent le traitement infligé aux bêtes, les autres se défendent et mettent en avant le spectacle proposé aux fans de la piste aux étoiles.
"Les animaux font des numéros pour nous divertir"
Tracts et pancartes à la main, les militants ont bloqué l'accès au cirque. Pour l'association Paris Animaux Zoopolis, les bêtes ne doivent plus servir de divertissement. "Les animaux dans les cirques sont emprisonnés à vie", raconte Jean-Luc Dené, à l'origine de la manifestation.
"C'est de l'exploitation", lance une manifestante. Pour Sylvie "les animaux vivent un enfer toute leur vie". Tous ces défenseurs de la cause animale dénoncent, selon eux, des conditions de détention indignes. Ils réclament la fin des spectacles qui utilisent les animaux sous un chapiteau.
Une tradition vieille de 250 ans
À quelques mètres seulement de la manifestation, Slovovich Dumas fait le tour de ses bêtes. Le gérant du cirque de Rome affirme avoir tous les agréments pour ses animaux. "Dans ma famille on fait du cirque depuis 1857, j'ai été élevé avec les animaux, ce sont mes animaux de compagnie", explique-t-il. "Les animaux font partie de la magie du cirque qui dure depuis 250 ans", dit Slovovich Dumas.
Un cirque installé illégalement
Le chapiteau jaune est arrivé le 3 décembre sur l'île des impressionnistes et s'est monté sans l'autorisation de la mairie. Une occupation illégale du territoire qui devait prendre fin au plus tard le 22 décembre. Décision du tribunal administratif de Versailles saisit par l'élu des Yvelines.
Le chapiteau sera finalement plié le dimanche 30 décembre et non pas le 2 janvier comme le souhaitait le gérant du cirque. "Je pars plus tôt car j'en ai fait la promesse au sous-préfet et je tiens ma parole", précise Slovovich Dumas.