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Peu de monde au cimetière Saint-Lazare de Montpellier pour la Toussaint à cause de la météo

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Du samedi 30 au dimanche 31 octobre 2021, pour la Toussaint, peu de personnes sont allées fleurir les tombes du cimetière Saint-Lazare de Montpellier. La faute, en partie, à la pluie.

Producteurs et vendeurs de chrysanthèmes ont vu passer autant voir moins de monde que lors du dernier week-end de Toussaint,  alors que le second confinement débutait (Image d'illustration) Producteurs et vendeurs de chrysanthèmes ont vu passer autant voir moins de monde que lors du dernier week-end de Toussaint,  alors que le second confinement débutait (Image d'illustration)
Producteurs et vendeurs de chrysanthèmes ont vu passer autant voir moins de monde que lors du dernier week-end de Toussaint, alors que le second confinement débutait (Image d'illustration) © Maxppp - Pierre Destrade

C'est le week-end prolongé de la Toussaint, du samedi 30 octobre au lundi 1er novembre 2021 : le week-end où l'on fête les Saints, dans la religion catholique, et où l'on se rend au cimetière. Samedi et dimanche, peu de monde s'est déplacé au cimetière Saint-Lazare de Montpellier. La pluie en a découragé beaucoup.

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"Il y a même une dame, tout à l'heure, qui est tombé par terre à cause de la boue !" - Zakaria, 11 ans

Alice se presse, son imperméable sur le dos. Cette dame vient décorer la tombe de son mari avec des chrysanthèmes jaunes. "Je me dépêche de rentrer en espérant qu'il ne repleuve pas toute suite", dit-elle en riant. Quelle que soit la météo, Jean-Jacques et son beau-frère Thierry avaient prévu d'aller au cimetière. L'un pour voir son grand-père, l'autre ses parents. "On n'y était pas allé depuis un an, sourit Jean-Jacques. On se dit qu'il faut y aller, puis on oublie. Là, on est sûr d'y aller!" Pour eux, cette journée est une tradition festive.

Mais ils sont peu nombreux dans le cimetière. Du haut de ses 11 ans, Zakaria l'a remarqué. Il aide les personnes âgées à porter les fleurs contre un peu d'argent de poche.  "Les gens se plaignent de la pluie, du temps gris, raconte-t-il. Il y a de la terre sur les fleurs et sur les tombes. C'est sale... Il y a même une dame, tout à l'heure, qui est tombé par terre à cause de la boue !"

David Carnoy vend des chrysanthèmes devant le cimetière Saint-Lazare depuis plus de 20 ans.
David Carnoy vend des chrysanthèmes devant le cimetière Saint-Lazare depuis plus de 20 ans. © Radio France - Clara GUICHON

David Carnoy est horticulteur à Saint-Aunès (Hérault). Il vend des chrysanthèmes à l'entrée du cimetière depuis une vingtaine d'années. "On a moins de monde que l'année dernière, remarque-t-il. Le Covid-19 a mis un coup d'arrêt, et ça continue. Mais il y a aussi une question générationnelle : les jeunes ne viennent pas, et beaucoup, désormais, préfèrent la crémation.

Il reste inquiet. Ce qu'il propose sur ses étals représente sept mois de travail. Il a une dizaine de jours pour les vendre. Ce qui lui restera sur les bras devra partir à la poubelle. Il espère que le temps va s'améliorer d'ici là.

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