Guerre en Ukraine : au moins 350 personnes réunies en soutien à Clermont-Ferrand

Trois jours après le début de l’offensive russe en Ukraine, associations, syndicats et partis politiques clermontois appelaient à la mobilisation ce samedi 26 février. Un rassemblement pour la paix qui a réuni au moins 350 personnes devant la Préfecture de Clermont-Ferrand.

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"On vient se rassembler en masse pour la paix. On ne veut pas que la force militaire soit toujours la première solution. Au final ce sont toujours les peuples qui trinquent", déplore Nicole, une Clermontoise. Dans la foule, certains souligne le manque d'implication des dirigeants français et européens. "Je suis là pour dire non à la guerre. Pour dire ma solidarité au peuple ukrainien. Je suis inquiète pour eux car ils sont bien seuls", déclare Estelle, une clermontoise.

Dire non à la guerre où qu'elle soit

Les organisateurs appellent à la solidarité avec la population ukrainienne, mais aussi avec le peuple russe, dont une partie est opposée à cette guerre. Le cessez-le-feu reste le mot d'ordre. Les partis politique, syndicats et associations présents en appelaient à trouver une solution diplomatique rapidement. "Ce n'est pas en envoyant des armes qu'on va régler la guerre" estime Marianne Maximi de La France Insoumise.

Cette mobilisation reste symbolique, car le conflit est à 2000 km de Clermont. "Je suis inquiet pour le peuple ukrainien. Ce rassemblement est symbolique, mais il faut marquer notre soutien. L'Europe doit faire bloc contre Poutine. Je suis choqué car j'ai vécu pas très loin, en Pologne",  témoigne Richard, Clermontois originaire d'Angleterre.

Un conflit qui nous concerne aussi

Par ailleurs, les manifestants sont inquiets des conséquences pour la France de cette guerre en Ukraine. En effet, les possibles blocages mis en œuvre par Vladimir Poutine pourraient se faire sentir jusque chez nous, notamment par l’augmentation des prix du gaz, de l’électricité, du carburant et du blé.

Un risque plus inquiétant encore pour les étudiants. "Il faut s'attendre à des blocages la Russie. Dans un contexte de précarité étudiante, les jeunes vont subir les hausses de prix de manière plus violente. Et ça vaut aussi et surtout pour les jeunes des pays concernés par le conflit", souligne Myke Fustier, président de l'Unef Auvergne.