Comme un air de printemps sur le marché aux fleurs de Tours
Grand soleil et des températures printanières, l'occasion rêvée de redonner des couleurs à votre jardin. Sans surprise, les Tourangeaux ont profité des vacances pour se rendre au marché aux fleurs du mercredi, boulevard Béranger. Mais les plus anciens regrettent un marché moins garni qu'avant.
En Touraine, ces vacances de février ont des airs de vacances de printemps. Grand soleil, quasiment 20 degrés au thermomètre, et la nature commence à sortir de son hibernation.
"Les jonquilles sont sorties, les prunus sont en fleurs, les primevères donnent toutes leurs plénitudes". Jacques s'occupe à nouveau de son jardin de St-Cyr-sur-Loire. Il est donc venu au marché aux fleurs de Tours pour composer sa jardinière, cageot de pensées sous le bras et sac de terreau dans l'autre.
Les oiseaux chantent, la vie est belle.... On attend plus que les vaccins", s'amuse Jacques
Azalées, camélias, primevères, pensées.... Comme chaque mercredi et samedi, le boulevard Béranger se transforme en marché aux fleurs. Mais avec cette météo printanière, cette journée a véritablement lancé la saison. " Un temps comme ça un 24 février, c'est rêvé !", se réjouit Marie Sainson, productrice de fleurs à Montbazon. "Dans la période actuelle que l'on vit, on a l'impression qu'on libère les gens, qu'ils sortent de prison. Ils ont besoin de fleurs, de rayons positifs".
En fleur aussi, il faut savoir respecter les saisons
Mais la plus grosse erreur serait déjà de se croire au printemps et de planter des fleurs qui ne vont pas résister au retour du froid. "Restons raisonnables", prévient Marie Sainson. "Plantons pour le moment des pensées, des primevères, des camélias, des azalées qui ne gèlent pas. Mais les pétunias,et les géranium surtout pas !"
C'est pas parce qu'on a du soleil qu'il faut planter les géraniums. Surtout pas ! ", Marie Saison
Un marché aux fleurs beaucoup moins étendu et garni qu'avant
Ce mercredi, les étals d'une quinzaine de vendeurs garnissaient le marché aux fleurs. Officiellement, ils devraient être le double. En tout cas, les plus anciens, eux, ne reconnaissent plus leur marché. " J'ai un vrai pincement au cœur, avant c'était presque plein du début jusqu'au bout du boulevard", se désole Danielle, Tourangelle depuis plusieurs décennies. "Alors que là, c'est mort !" La crise, le prix des emplacements et le manque de relève chez les producteurs de fleurs pourraient l'expliquer.